Initialement prévu ce mardi à 13h02, le départ de la 17e édition de la Transgascogne sera finalement donné mercredi 31 juillet à 11 heures. En cause : la petite dépression Wolfgang présente sur le proche Atlantique qui se creuse actuellement en se dirigeant vers la pointe de la Bretagne et promet d’engendrer des vents forts au large des côtes vendéennes dans la nuit prochaine et la matinée de demain. Ce report a, par ricochet, conduit la direction de course de l’épreuve à réduire légèrement le parcours de la première étape afin de garantir une escale d’a minima 24 heures pour l’ensemble des 72 concurrents. Ainsi, au lieu de faire le crochet par le phare des Birvideaux, situé entre la presqu’île de Quiberon et Belle-Ile, les 60 solitaires et les six duos en lice rallieront Les Sables d’Olonne et Laredo, via l’île d’Yeu et la bouée SN-1 positionnée à la sortie de l’estuaire de la Loire, pour un total de 270 milles à parcourir contre 320 au départ.
Le Directeur de course de la Transgascogne Denis Hugues explique : « la dépression, petite mais active, que nous surveillons depuis quelques jours déjà va finalement davantage secouer la Bretagne que les Pays de Loire, mais occasionner, malgré tout, des vents jusqu’à 35-40 nœuds au large des côtes vendéennes en début de soirée et dans la nuit prochaine. La situation est prévue de s’apaiser dès demain mais la mer restera formée, avec trois mètres de houle, et des rafales jusqu’à 27 nœuds. La première idée avait été de repousser le départ de 13h à 19h demain, mais les coureurs se seraient alors retrouvés dans le dur d’entrée de jeu. Il a donc semblé plus raisonnable de décaler le coup d’envoi de cette première étape à mercredi matin ».