À 11h00, les concurrents de la Brest Atlantiques ont pris le départ de la course. Les quatre Ultims en lice partent à l'assaut d'un parcours de 14,000 milles nautiques en passant par Rio de Janeiro puis Cape Town, avant d'arriver à Brest.
Après plusieurs déboires, les Ultim, ces maxi-trimarans de 32 m de long capables de voler, ont enfin pris le départ d'une course à leur mesure, la Brest Atlantiques, soit une confrontation à quatre sur les océans atlantiques nord et sud, qui devrait durer un mois.
"En temps de course, c'est presque un tour du monde. Ce qui est sûr, c'est que c'est un grand parcours que seuls des bateaux comme les nôtres sont capables de faire sans y passer 6 mois", assure à l'AFP l'un des marins de la flotte et détenteur du record du tour du monde en solitaire en 42 jours (soit 27,859 nm/50.000 km), François Gabart (à la barre du Trimaran Macif avec Gwnénolé Gahinet).
Cette course toute nouvelle se joue en double sur 14.000 milles nautiques (environ 26.000 km) de Brest à Brest, via deux points de passages obligés - mais sans arrêt - à Rio de Janeiro (Brésil) puis Le Cap (Afrique du Sud).
Elle a été imaginée pour et par les Ultim, une classe élitiste créée en janvier 2018, qui a connu des revers dans sa campagne d'exploration de la course au large en mode volant. Après avoir rêvé - trop tôt - d'une course autour du monde en solitaire à l'instar du mythique Vendée Globe (en monocoque Imoca) et qui aurait dû partir le 29 décembre de cette année, les multicoques géants ont dû revoir leur copie à la suite des casses subies lors de la Route du Rhum il y a un an.