Franck Cammas et Charles Caudrelier, pointés ce mardi matin à 450 milles de Brest, vivent leurs dernières heures en mer, les deux skippers sortant de 24 heures express (30.1 nœuds de vitesse moyenne, 722 milles parcourus). Ils bénéficient encore d’un flux de sud-sud-ouest d’une vingtaine de nœuds qui permet au Maxi Edmond de Rothschild, actuellement à la latitude de La Rochelle, de poursuivre sa route directe vers Brest, où il devrait arriver en fin de nuit prochaine, avec peut-être quelques virements de bord pour finir, puisque le vent va basculer à l’est. « Ça va remollir à l’approche des côtes françaises et refuser, on va finir dans du vent de face médium qui deviendra faible pour le passage de la ligne d’arrivée », a commenté lundi Franck Cammas dans une vidéo envoyée par le media man Yann Riou.
Charles Caudrelier ajoute : « On est devant le front, avec une mer qui n’est pas très bonne, parce qu’il y a du vent d’est en Espagne, si bien qu'on ressent cette houle de face, du coup, on y va mollo, parce que le seul truc qui pourrait ne pas nous faire gagner serait de ne pas finir, il ne faut pas qu’on casse le bateau sous prétexte qu’on est impatients d’arriver à Brest ».
Retrouvez la cartographie en direct de la course par ici :https://brestatlantiques.geovoile.com/2019/tracker/