Yann Guichard et ses onze hommes d’équipage ont largué les amarres ce mardi à 11h30 de La Trinité/mer : le trimaran noir et or va ainsi rallier la ligne du Trophée Jules Verne, au large du phare de Créac’h (Ouessant) pour un départ dans la nuit (vers 21h00). Dans une brise de secteur Est modérée, Spindrift 2 devrait mettre six à sept heures avant de contourner Ouessant.
« C’est plutôt une bonne fenêtre météo pour atteindre l’équateur en un peu plus de cinq jours et l’Atlantique Sud semble s’améliorer au fil des heures : la première partie de ce tour du monde est donc bonne. Nous avons deux nouveaux safrans qui vont nous permettre d’améliorer encore les performances de Spindrift 2, mais les records sont de plus en plus difficiles à battre ! De toutes façons, c’est un voyage fabuleux et cela reste une aventure, humaine, technique, sportive. L’équipage est très motivé avec un noyau dur qui reste fidèle et cette fois, nous partons dans des conditions très tranquilles dans le golfe de Gascogne avant d’accélérer sensiblement après le cap Finisterre… » indiquait Yann Guichard avant le départ du ponton.
Ce tour du monde, passé en un quart de siècle de 79 jours (Commodore Explorer en 1993) à un peu plus de 40 jours (IDEC Sport en 2017), a la plupart du temps nécessité deux, voire trois tentatives avant d’être amélioré successivement par Peter Blake et Robin Knox-Johnston (Enza New Zealand en 1994), Olivier de Kersauson (Sport Élec en 1997), Bruno Peyron (Orange en 2002), Steve Fossett (Cheyenne en 2004), Bruno Peyron (Orange 2 en 2005), Franck Cammas (Groupama 3 en 2010), Loïck Peyron (Banque Populaire V en 2012)…