Même à 1h du matin, il y aura toujours quelqu’un pour vous accueillir au ponton, après 20 jours 8h et 24 min de mer. Il y a bien sûr les copains des Class40, qui vous jetteront à l’eau après les interviews, tradition oblige. Mais quand il s’agit de sa maman et de sa nièce (celles de Robin), qui, sur un coup de tête (ou de coeur !) ont sauté dans l'avion à la dernière minute depuis le Sud de la France, la surprise et l’émotion sont d’autant plus grandes ! Le sourire est donc de rigueur au micro.
PREMIER BATEAU "POINTU" AU CLASSEMENT
Jules Bonnier : "Nous l’objectif c’était de naviguer un maximum avec les scaws. On a pu le faire une dizaine de jours à côté d’eux. Et on a vu qu’il pouvait y avoir match tant qu’il y avait moins de 15-20 nœuds de vent. Vive la Class40 et vive les Sharp aussi, c’est vraiment des supers bateaux." Robin Follin : "On a eu la chance d’avoir Alexis Loison et Nicolas Jossier (La Manche #Evidence Nautique), enfin la chance, c’est dommage pour eux et c’est dommage pour nous, on fait escale ensemble à La Corogne, on repart ensemble, c’est-à-dire qu’on largue les amarres en même temps. Ça nous a permis d’avoir un bateau rapide à côté et de faire la course. On a rejoint aussi Legallais, ça fait 10 jours où on reste non-stop avec eux. Après ils ont des allures où ils nous ont un peu largués car ils avaient des scaws mais on a fait ce qu’on a pu et c’est cool sur l’échelle de toute une transat de se prendre, je sais pas, peut-être que 7h sur des bateaux comme ça."
UNE BELLE TRANSAT
Jules : "La course elle a commencé bizarrement pour nous parce qu’on a fait une troisième étape. En repartant on était dernier ou avant-dernier et on s’est dit on va essayer de faire ce qu’on peut. L’idée c’était quand même de finir premier bateau Sharp. Après c’est parti par devant donc on n’a rien pu faire. Mais on est content de ce qu’on a fait, on s’est éclaté." Robin : "Après coup on n’a pas grand-chose à redire sur notre course. Sur notre trajectoire, on a toujours été propre. C’était une belle course. C’est positif, on s’est éclaté, comme disait Jules, la transat est passée très vite. A la limite la moitié c’était hier soir et l’autre moitié c’était aujourd’hui car en termes de temps, c’était très dur aujourd’hui nerveusement."
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