Retour à La Base : Nicolas Lunven et Louis Burton sont arrivés cette nuit

Par Figaronautisme.com

Louis Burton (Bureau Vallée) finit septième du Retour à La Base !

Louis Burton a franchi la ligne d’arrivée de la première édition du Retour à La Base en septième position ce dimanche 10 décembre, à 21h33. Le skipper de Bureau Vallée aura bouclé les 3 500 milles théoriques du parcours en l’espace de 10 jours 4 heures 33 minutes 11 secondes, à une vitesse moyenne de 14,30 nœuds. Sans cesse à l’attaque sur cette transatlantique avec une trajectoire Nord toujours très engagée, le Malouin a en réalité parcouru 4 343 milles à une vitesse moyenne de 17,76 nœuds.

Il n’a décidément pas peur du gros temps, et l’a encore superbement démontré ! Si Louis Burton (Bureau Vallée) conclut cette transatlantique retour sur une belle septième place, le résultat seul ne reflète pas complètement l’audace du marin malouin. Car c’est peu dire qu’il aura été animateur de la tête de flotte, choisissant toujours les options les plus engagées, poussant ses camarades à redoubler d’efforts pour contrer ses coups tactiques, et donnant parfois quelques sueurs froides à la Direction de course...

Mais Louis Burton n’en est pas à son premier rodéo, qui plus est en solitaire ! Souvent bien calé dans son siège de barre, son calme et sa sérénité détonnent quand il partage sa course alors que derrière lui, ça bastonne sévère sur son cockpit transparent.

Dès le début de course, il avait montré son envie d’en découdre, lui qui avait vu sa Transat Jacques Vabre (16e) plombée d’entrée de jeu par une pénalité de cinq heures pour être passé du mauvais côté de la ligne de départ. Rien de tel dans la baie de Fort-de-France, où le skipper de Bureau Vallée s’est appliqué à bien démarrer sa fusée, prenant rapidement l’avantage sur la concurrence et passant le Diamant martiniquais en première position.

S’il concède un peu de terrain dans les premiers jours au près pour ménager sa monture, puis dans le contournement de l’anticyclone des Bermudes, il s’accroche dans le Top 10 pendant la longue traversée. À l’approche ô combien stratégique de l’archipel des Açores, le Malouin s’aventure tout au Nord de la flotte, en plein dans les coloris violacés des fichiers météo. Là, le Malouin a la garantie de trouver du vent fort pour faire avancer sa machine jaune et noire, mais il affronte aussi la mer la plus formée, avec des creux de plus de cinq mètres. « C’est pas une grand houle qu’on dévale à toute berzingue, ce sont des vagues très courtes, dans lesquelles on a tendance à enfourner, s’arrêter, et se faire rattraper par la vague d’après », explique le skipper, qui semble en pleine soirée mousse au milieu de l’Atlantique.

À l’approche de la deuxième porte, son décalage au Nord acquis de longue lutte semble payant, et il remonte en cinquième position au classement… avant de voir subitement son amure de Code 0 casser net. Le skipper de Bureau Vallée perd deux précieuses heures à réparer les dégâts et à changer de voile, perdant son avance sur le duo plus au Sud, composé de Damien Seguin (Groupe APICIL) et Samantha Davies (Initiatives Cœur). « C’est bien dommage dans la bagarre pour la cinquième place, mais c’est comme ça, les autres aussi ont eu des problèmes », analyse le navigateur, qui profitera des dernières heures de course pour savourer sa joie toujours renouvelée d’être en mer. Avant le prochain départ de course qui lui permettra, peut-être, de prendre sa revanche.

Ses premiers mots à l'arrrivée :

« C’était rapide ! Des transats en monocoque en dix jours, cela ne fait pas très longtemps que ça existe, en tout cas en solitaire en IMOCA. C’est hyper intense, même si tu veux aller un peu calmement, tu es tout le temps à 20 nœuds et donc c’est nerveusement super dur. C’était important de pouvoir en faire au moins une cette année pour travailler encore sur l’ergonomie du bateau, à le rendre plus polyvalent peut-être. C’était hyper riche d’instruction et d’information, et très fatiguant.

Le début de course en partant de Martinique, c’est absolument génial ! Tu pars en short, y’a du vent, tu passes sous une montagne, y’a plus de vent. En l'occurrence, moi j’étais loin à droite donc j’ai eu du vent tout le temps ! Je n’étais pas vraiment parti pour faire une grosse course mais si je traînais trop je me faisais rattraper par la molle et je n’avais pas envie de mettre deux jours de plus. Je suis donc parti au Nord, ça m’a permis d’engranger plein de nouvelles expériences sur le bateau, d’avoir un petit aperçu de ce que ça va être le grand Sud l’année prochaine au Vendée Globe. Le match  avec Sam et Damien à la fin, était super sympa, c’était cool.

Ce bateau a eu une mise au point très tardive, on l’a racheté juste après le Vendée Globe 2020, ce sont les deux premières transats qu’on fait avec. Il y a eu un engagement de la part de toute l’équipe pendant deux ans, ils n’ont rien lâché. Ces deux aller-retour sur l’Atlantique, c’est la preuve que la résilience de toute l’équipe - et du sponsor qui n’a pas lâché - en se battant, ça finit par payer. On va remettre de la perf’ au milieu de tout ça. On est super contents parce que le mât est là ! Même deux fois ! (Rires)

On a un programme de dingue pour l’année prochaine : deux transats, dont The Transat et un Vendée Globe ! C’est assez impressionnant. Sur le dernier bord, j’ai écouté un podcast où Jacques Caraës disait : « Le Vendée Globe ça se prépare, ou en tout cas ça se termine en fonction de ses capacités à bien se préparer ! ». Bien le préparer en faisant deux transats là, puis deux transats au printemps, ça va être un vrai défi. Pour le skipper, mais beaucoup pour l’équipe aussi. Je suis très content que ces aller-retours se soient bien passés. Je n’ai pas beaucoup rallongé la job list, ça veut dire que je n’ai pas cassé grand chose, donc c’est très bien ! »

Sa course en chiffres

Heure d’arrivée : 21 h 33 min 11 sec

Temps de course : 10 jours 4 heures 33 min 11 sec

Milles parcourus : 4 343 milles

Vitesse moyenne réelle : 17,76 nœuds

Vitesse moyenne sur l’orthodromie : 14,30 nœuds

Nicolas Lunven (Holcim-PRB) termine huitième du Retour à La Base !

Nicolas Lunven a franchi la ligne d’arrivée de la première édition du Retour à La Base en huitième position ce lundi 11décembre, à 4h28. Le skipper de Holcim-PRB aura bouclé les 3 500 milles théoriques du parcours en l’espace de 10 jours 11 heures 28 minutes 54 secondes, à une vitesse moyenne de 13,91 nœuds. Toujours bien placé dans la tête de flotte, le skipper lorientais, qui a pris les rênes de son IMOCA en septembre seulement, a en réalité parcouru 4 609,59 milles à une vitesse moyenne de 18,33 nœuds.

Il était l’un des protagonistes les plus attendus de ce Retour à La Base ! À la barre de Holcim-PRB depuis mi-septembre seulement, Nicolas Lunven avait fait le déplacement en Martinique spécialement pour prendre le départ de la transatlantique retour en solitaire, étape indispensable dans sa course à la qualification pour le Vendée Globe. Certes le convoyage aller lui avait permis de continuer à prendre ses marques à bord de ce beau plan Verdier de dernière génération, mais cette fois, il s’agissait bien de faire ses grands débuts en course, et en solo !

« Il est temps de régater un peu contre les autres », expliquait avant de partir le skipper lorientais, qui avait l’avantage d’être un peu plus « frais » que sa concurrence, tout juste débarquée d’une Transat Jacques Vabre déjà bien exigeante. « Mon objectif sera probablement de ne pas avoir trop de vent et d'être plus au Sud, afin d'avoir une route plus sûre », nuançait-il cependant, bien conscient des enjeux de préserver son bateau et de finir la course. Un plan initial qu’il aura appliqué à la lettre, tout au long de ses dix jours et demi de mer.

Sur la ligne de Fort-de-France, le bateau bleu se montre prudent, un peu en retrait. « Le départ était moyen, voire même mauvais, on peut le dire », reconnaît-il 24 heures plus tard. Avant de se filmer bord à bord avec Yoann Richomme (Paprec Arkéa) et de se rattraper : « Heureusement, on s’est bien refait, et on a bien navigué ».

Et c’est peu de le dire ! Dans le Top 5 sur la première moitié de course, le Lorientais respecte son idée de rester plus au Sud afin d’éviter le vent trop fort, et continuer d’apprendre « à se connaître dans l'intimité avec Holcim-PRB ! » Ce qui ne l’empêche pas d’être bien secoué malgré tout, dans des conditions qui restent difficiles, avant-goût des mers du Sud qui l’attendent l’année prochaine… Et l’organisme souffre ! La fatigue s’accumule à l’approche des Açores, et au moment d’aborder cette étape stratégique, toujours en 5e position, il fait cap au Sud. Son concurrent direct, Boris Herrmann (Malizia-Seaexplorer), avec qui il a partagé en début d’année d’incroyables navigations sur The Ocean Race, s’interroge : « Je ne comprends pas ce que Nico est allé chercher dans le Sud, mais comme il est très fort en stratégie, j’ai peur qu’il ait vu quelque chose qui m’ait échappé ».

La réponse à cette question est un peu plus prosaïque, puisque le skipper d’Holcim-PRB avoue avoir été victime d’une avarie… de réveil ! Résultat, sa sieste s’est prolongée un peu trop pour réaliser la trajectoire initialement prévue. L’apprentissage du solitaire en IMOCA passe aussi par là ! Légèrement trop décalé au Sud, il n’arrivera pas à contenir le retour des concurrents placés plus au Nord, et boucle donc sa traversée en huitième position. Une mise en jambes qui en dit long sur le potentiel de ce couple bateau-skipper, lorsque, passés les premiers rendez-vous toujours un peu intimidants, entrera dans sa phase de lune de miel !

Ses premiers mots au ponton :

« Ça s’est plutôt bien passé, je n’ai pas fait trop de bêtises, je n’ai pas cassé grand chose voire presque rien je crois. J’ai fait une bonne liste de choses à améliorer, optimiser ou à revoir sur le bateau car j’avais finalement très peu navigué dessus avant de prendre le départ de la course. J’en tire beaucoup de positif, surtout ma qualification en grande partie validée pour le Vendée Globe, puisqu’il ne me reste plus qu’à prendre le départ d’une course l’année prochaine.

D’un point de vue sportif, j’étais plutôt bien dans le match au début, jusqu’à ce que ça parte au portant. De par ma méconnaissance du bateau, je n’étais pas complètement dans le rythme des premiers en vitesse, et j’ai aussi fait le choix délibéré de rester là où il y avait un peu moins de vent pour prendre petit à petit la mesure du bateau. Au final, la déception d’avoir lâché le morceau à un moment donné m’a donné l’occasion d’aller naviguer dans des gammes de vent variées, en montant crescendo, notamment aux Açores où je me suis décalé au Sud en sachant bien que j’allais perdre du terrain. Mais j’ai pu essayer différentes configurations de voiles, dérouler tout le jeu de voiles et voir comment le bateau se comportait, ça c’était pas mal. C’est toujours décevant de mettre la compétition entre parenthèses mais j’ai pu valider pas mal de choses !

Je récupère un bateau abouti qui a beaucoup navigué mais que je ne connais pas encore si bien. Et cela fait deux transatlantiques à la suite où je ne rencontre pas de problème majeur. On peut toujours améliorer certaines choses, mais cette course m’a permis de prendre de l’assurance sur le bateau. J’en avais besoin, ce sont des machines complexes, je suis parti de Martinique après seulement 4 sorties de port à bord du bateau !

Un grand bravo à Yoann Richomme qui a fait une course incroyable, pleine de maîtrise quasiment du début à la fin. On était bord à bord pendant un long moment dans les alizés au près en sortant de la Martinique et il a réussi à s’échapper petit à petit. À Jérémie Beyou et Sam Goodchild aussi, qui complètent le podium et qui naviguent vraiment très bien, qui placent la barre très haut en termes de maîtrise du sujet sur toutes les facettes : ils font aller très vite leurs bateaux, ils ne font pas d’erreurs… Pour une « course retour tranquille », ils ont placé le curseur assez haut ! Je ne suis pas surpris, je n’étais pas là pour jouer avec eux, j’avais vraiment cet objectif de qualif, je m’étais mis une grosse pression. J’ai un peu navigué avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, où il ne fallait pas que je me retrouve dans une situation où ma qualif n’aurait pas été validée et où je n’aurais pas abordé les courses du printemps prochain de la même façon. Donc petite déception de ne pas avoir joué la compétition à fond mais les objectifs de qualif et de prise en main du bateau sont remplis !  »

Sa course en chiffres

Heure d’arrivée : 4 h 28 min 54 sec

Temps de course : 10 jours 11 heures 28 min 54 sec

Milles parcourus : 4 609,59 milles

Vitesse moyenne réelle : 18,33 nœuds

Vitesse moyenne sur l’orthodromie : 13,91 nœuds

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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Titulaire d'un doctorat en Climatologie-Environnement, Cyrille est notre expert METEO CONSULT. Après avoir enseigné la climatologie et la géographie à l'université, il devient l'un des météorologues historiques de La Chaîne Météo en intégrant l'équipe en 2000. Spécialiste de la météo marine, il intervient également en tant qu'expert météo marine pour des courses de renommée mondiale, comme la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Transat Paprec...