Le quadruple vainqueur du Rallye Dakar Carlos Sainz, qui a décroché sa dernière victoire en janvier dans la catégorie auto, et sa compatriote Cristina Gutiérrez, victorieuse pour la première fois en véhicule léger, ont l'habitude de repousser les limites dans leur discipline. Ils ont tous deux été sacrés le mois dernier sur la plus prestigieuse épreuve de rallye, qui se dispute en 12 étapes pendant deux semaines.
Carlos Sainz et Cristina Gutiérrez ont terminé en tête du Rallye Dakar au terme d'un parcours de 5000 kilomètres à travers les terres les plus inhospitalières d'Arabie Saoudite. Après 12 étapes, pour certaines longues de 600 kilomètres dans d'imposantes dunes de sable, Carloz Sainz a gagné dans la classe Ultimate, et Cristina Gutiérrez dans la catégorie Challenger, devenant ainsi la deuxième femme à s'imposer sur le Dakar, en 46 ans d'histoire.
La semaine dernière, ils ont rejoint Alinghi Red Bull Racing pour une journée d'entraînement et de tests de vitesse sur la Mer Rouge. Après une présentation de l'équipe et une visite de la base de Djeddah, Carlos et Cristina ont embarqué sur les deux AC40 pour une petite leçon de foil en conditions de course.
"En termes de forces et de puissance, vous êtes toujours sur le fil", a déclaré Carlos Sainz. "La coordination et la discipline au sein de l'équipage sont impressionnantes. C'était une superbe expérience. J'ai beaucoup de respect pour les gens qui participent à l'America's Cup parce qu'avec cette nouvelle génération de bateaux à foils, le niveau des courses à la voile est monté d'un cran. Je vais suivre ça, c’est certain !"
Carlos Sainz était à bord avec Nicolas Charbonnier, Nicolas Rolaz et Bryan Mettraux, tandis que Cristina Gutiérrez était sur l'autre AC40 entourée de Arnaud Psarofaghis, Yves Detrey et Lucien Cujean.
"Quand vous êtes assis, vous ressentez cette adrénaline dans le siège en carbone et quand vous prenez les commandes, vous avez la même sensation que dans nos voitures", a déclaré Cristina Gutiérrez. "Ce qui est intéressant, c'est la vitesse que l'on peut atteindre avec le bateau. Même dans des vents plus faibles vous allez très vite, sans pour autant perdre la capacité d'effectuer des manœuvres rapides et parfaitement stables. C'est ce qui m'a le plus impressionnée".
Les conditions rencontrées sur la Mer Rouge étaient idéales, avec une mer plate et des vents réguliers permettant aux bateaux de frôler parfois les 40 nœuds.
“Ces deux-là ont la course dans le sang. Cela se voit à leur compétitivité sur l'eau", a déclaré le barreur Nicolas Charbonnier. "Il y a beaucoup de similitudes entre nos disciplines respectives, notamment sur la préparation, l'importance de la technologie et la nécessité d'avoir toute une équipe derrière nous".
Après avoir passé la matinée sur l'eau, les deux pilotes et les membres de l'équipe navigante sont rentrés à la base pour continuer de partager leur expérience, à la fois sur la course et sur les nombreux tests indispensables pour préparer leurs machines.