Sur les eaux tumultueuses de l'Atlantique Nord à l’occasion de The Transat CIC, Amélie Grassi se prépare à affronter l'ultime défi : une course en solitaire contre les éléments. Elle sera la seule femme à s’élancer en Class40 depuis Lorient vers New York. Déterminée, elle partage son engagement aux côtés de La Boulangère Bio, pour inspirer les femmes et leur donner envie de mener à bien leur projet d’aventure. Cette course marque aussi le retour en solitaire pour Amélie, qui s’est préparée selon un mode intensif dans un objectif : recréer l’harmonie avec son bateau.
Un engagement commun sur une course exigeante
Alors que les conditions météorologiques s'annoncent musclées dans l'Atlantique Nord, Amélie Grassi revient sur le défi hors-normes que représente The Transat CIC, reconnue comme l’une des transats les plus difficiles. "C'est une course mythique, la plus ancienne, la toute première course au large en solitaire au monde. Les premiers concurrents à s’élancer sur cette course paraissaient un peu fous, super ambitieux et pourtant ils s’y sont collés. Chichester, Tabarly, Peyron… Tous y sont passés et l’épreuve est devenue incontournable de la course au large. C'est une course très rude, très éprouvante pour le bateau comme pour les marins. Nous partons pour deux semaines de mer contre vents et marées, avec cette impression de lutter face aux vagues et face aux vents dominants. Ça peut être une bataille du début à la fin, sans moment de répit" confie Amélie. Cette course résonne aussi comme une belle opportunité de porter les valeurs de La Boulangère Bio dans le sport. "La Boulangère Bio a l'audace de m'accompagner sur cette transatlantique en solitaire, sur laquelle je serai la seule femme au départ dans la catégorie des Class40. On espère sincèrement que ce projet que l'on porte ensemble va permettre de faire tomber des barrières et augmenter la mixité dans notre sport", ajoute-t-elle.
Une préparation tournée vers le solitaire
Après une saison en double avec Anne-Claire Le Berre, Amélie Grassi s’engage sur The Transat CIC enthousiaste à l’idée de retrouver la navigation en solitaire. Lors de la Route du Rhum 2022, le monocoque au coquelicot avait démâté après six jours de course au large du Cap Finisterre. Une frustration pour Amélie qui avait pris beaucoup de plaisir sur ce début de course, au sein du peloton de tête. Forcément, il y a donc un peu d’appréhension à reprendre la barre seule pour cette traversée de l’Atlantique Nord et la navigatrice a donc abordé sa préparation avec rationalité et engagement. Pour se préparer de manière optimale, elle a notamment suivi un programme sportif intensif. "L'enjeu de la préparation de ce début d'année a été de reprendre ses marques en solitaire à bord du bateau. Il y a toujours une petite appréhension de se retrouver seule sur le bateau, mais ce sentiment évolue vite vers une harmonie avec le bateau. Je me sens bien à bord, c'est ici que je dois être, c'est un bon début d'année !" se félicite Amélie qui a aussi travaillé avec une préparatrice mental.
Ils seront 13 Class40 à s’élancer le 28 avril depuis Lorient. Le départ est programmé à 13h30.