
La Loro Piana Giraglia 2024 - Saint-Tropez tout juste derrière eux, Aurélien Ducroz et son fidèle préparateur, Jonathan Chodkiewiez, sont à présent dans les starting-blocks de la Massilia Cup Offshore - Trophée Barcelona. Ce dimanche 23 juin à 15 heures, ils s’élanceront en effet pour un total de 600 milles disputés en deux étapes sous forme d’aller et retour entre Marseille et Barcelone, en Espagne. « On est ravis d’être au départ de cette course. La Giraglia à laquelle on a pris part ces derniers jours avec les partenaires du Crosscall Sailing Team et leurs invités nous a fait du bien. Quand on a été confronté à des problèmes techniques, il faut ensuite retrouver la confiance. Ce n’est pas toujours simple, mais c’est aujourd’hui chose faite. On a pu tirer sur la machine et s’assurer que tout fonctionnait très bien. Cela promet de la belle bagarre lors de cette Massilia Cup en double ! », assure le skipper du Class40 Crosscall qui va retrouver face à lui une dizaine de tandems dans sa catégorie. « Cinq bateaux de type scow sont présents, dont un sistership du nôtre, Centrakor de Mikaël Mergui, mais aussi Influence Two de l’Italien Andrea Fornaro qui n’est autre que le même plan (Musa40, ndlr) que celui d’Ambrogio Beccaria, récent vainqueur de la Transat Jacques Vabre Normandie - Le Havre puis de The Transat CIC. Ça va être chouette ! », promet le skipper-skieur. Un avis pleinement partagé par son binôme qui se réjouit de courir pour la première fois en double avec Aurélien. « En Méditerranée, on sait qu’il y a toujours du jeu, avec souvent des trous de vent et beaucoup d’incertitudes. On sait, cette fois, que l’on va partir plein gaz au portant avec du vent fort (entre 30 et 35 noeuds) mais que ça va radicalement changer de rythme après les Baléares. Dès lors, il est possible que ça devienne un peu la loterie mais ce sera forcément intéressant », détaille le préparateur qui s’attend à ce que la hiérarchie établie au niveau de Minorque (ou de Majorque suivant le parcours qui sera tranché ce soir par la Direction de course) se trouve ensuite possiblement régulièrement - et largement - chamboulée. « Clairement, il ne faudra pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Dans le petit temps, on sait que tout est possible et que les bateaux les plus anciens ont leur mot à dire », confirme Aurélien qui devrait rallier la capitale de la Catalogne au terme de plus ou moins 48 heures de mer, et donc boucler ce premier acte dans la journée de mardi.