
6 mois déjà que les concurrents de la Transquadra Madère Martinique ont laissé leur bateau, au sec, sous l’aéroport de Funchal. 6 mois qu’ils se sont quittés, des souvenirs de cette première et épique étape plein la tête !
6 mois sans régater ? Impossible ! Beaucoup auront trouvé des âmes charitables pour les accueillir à leur bord. Certains sont venus à Madère bichonner leur monture, d’autres ont passé le temps en travaillant leur météo. Certains (et oui, c’est possible !) n’ont pas vu le temps passer !
Quoiqu’il en soit, ce sevrage touche à sa fin. Le coup d’envoi de la 2e étape de la Transquadra Madère Martinique sera donné le 1er février, à 16h, au large de Funchal.
Les 60 concurrents en lice pour cette 2e étape entre Funchal (Madère) et Le Marin (Martinique) vont bientôt retrouver leurs bateaux respectifs. Les mises à l’eau vont s’enchainer, certains vont en profiter pour s’entrainer, histoire de reprendre leurs marques après cette longue pose de 6 mois depuis l’étape 1, en juillet dernier.
Et, samedi 1er février, tous vont s’élancer sur leur traversée de l’Atlantique. Une grande, grande première pour trois-quarts d’entre eux. Un défi de taille pour tous car, que l’on soit bizuth ou pas, traverser l’Atlantique n’a rien d’anodin.
Une mémorable première étape
La première étape avait donné du fil à retordre à tous les concurrents, en Atlantique comme en Méditerranée et particulièrement en mer d’Alboran avec ses calmes tenaces et ses courants à rebours... Le golfe de Gascogne, lui, avait cogné dur malgré la saison, tandis que l’alizé portugais s’était fait la belle !
Bref, les concurrents de cette édition 2024-2025 de la Transquadra Madère Martinique ne sont pas près d’oublier cette première étape complexe et atypique marquée par du près, des vents forts et de grands calmes.
Alors, bien sûr, pour cette deuxième étape, ils rêvent encore plus d’alizé et de longs surfs sous spi vers les Antilles. Qu’en sera-t-il ? Rendez-vous à partir du 1er février !
Coté course, rien n’est joué
Pour la flotte Atlantique, en solo Performance, les 6 premiers se tiennent en 6h et le podium en 1h35 : pas grand-chose à l’échelle d’une transat.
En double Performance, 4h30 seulement séparent les 6 premiers ; et les 2e, 3e et 4e se tiennent en 28 minutes...
Pour les Méditerranéens, en revanche, la mer d’Alboran avait creusé de gros écarts au sein de la flotte.
En Croiseurs, qu’ils soient partis de la Turballe ou de Marseille, le challenge est double : défendre sa place ainsi que celle au scratch avec les « Performance » :
- 2e pour le duo Méditerranéen de Chaac (Emmanuel Ungaran et Nicolas Peyron)
- top 5 pour le duo britannique d’Azora, Stephen Thomas et Chris Morton), vainqueurs en double Croiseur Atlantique.
- Jean-Yves Bonsergent (Obane) et Alexandre Lajeunesse (Cohésion Internationale) respectivement 1er et 2e des solos Croiseurs enregistrent des temps compensés qui entrent dans le top ten des solos Performance.