
À Dubaï, 72 tortues soignées par le Dubai Turtle Rehabilitation Project (DTRP) ont retrouvé la mer, portant à plus de 2 300 le nombre total de spécimens relâchés depuis 2004. Parmi elles : Najeeb, un mâle vert de 80 kg, désormais suivi par satellite dans ses explorations marines.
Mais l’émotion du jour vient surtout d’une petite tortue caouanne, rare et inattendue. Découverte plus tôt cette année, ce bébé fait figure d’exception : l’espèce ne nidifie normalement pas dans le Golfe. Trop jeune pour être relâchée, elle est devenue un symbole d’espoir et un objet d’étude précieux pour les équipes du DTRP. « C’est une découverte capitale pour la recherche », souligne Barbara Lang-Lenton, directrice de l’aquarium du Burj Al Arab. « Chaque tortue nous apprend quelque chose de nouveau. »
Partout dans le monde, les établissements Jumeirah ont marqué cette journée avec des actions concrètes. À Abu Dhabi, 135 tortues ont été relâchées en partenariat avec l'Environment Agency - Abu Dhabi. À Bali, les clients ont pu participer à la remise à l’eau de bébés tortues, couplée à un programme pédagogique. L’objectif ? Sensibiliser, impliquer et transmettre.
Mais Jumeirah ne s’arrête pas aux tortues. Le groupe investit aussi dans la restauration des récifs coralliens, en lien avec son programme « Planet ». À Dubaï, dans le Turtle Lagoon du Jumeirah Al Naseem, une nouvelle pépinière de coraux a vu le jour. Ouverte au public, elle permet de découvrir les coulisses de la régénération marine. Déjà 1 400 fragments de coraux y ont été cultivés, plus de 300 réimplantés dans l’océan.
Le groupe s’implique aussi dans le vaste projet DUBAI REEF, visant à installer 20 000 modules de récifs artificiels sur 600 km2. Une ambition portée par la volonté de restaurer les habitats naturels et de faire de Dubaï un acteur clé de la biodiversité marine.
Enfin, l’engagement se prolonge au-delà des Émirats. Aux Maldives, en Tanzanie, à Zanzibar ou encore sur Thanda Island, les équipes Jumeirah travaillent aux côtés d’ONG locales pour protéger les tortues, les coraux, et même les requins-baleines, tout en éduquant les générations futures.
En mer comme sur terre, Jumeirah fait de la conservation une priorité tangible. Et chaque tortue relâchée devient un nouveau chapitre d’une histoire qui s’écrit à l’échelle des océans.