
À 29 ans, Noémie Catalano s’apprête à relever le défi de la Mini Transat 2025, une traversée de l’Atlantique en solitaire, sans escale et sans assistance, à bord d’un voilier de 6,50 mètres. Née en Haute-Savoie, ayant grandi à Bordeaux et passionnée par l’océan qu’elle retrouve aussi à travers le surf qu’elle pratique, Noémie fait partie de cette nouvelle génération de skippeuses déterminées à conjuguer performance sportive et engagement environnemental.
Un parcours atypique et une progression remarquable
Après des études pluridisciplinaires en design, droit, économie, marketing et communication, Noémie a choisi de se consacrer à la course au large. Basée à Lorient depuis 2023, elle se forme à la navigation hauturière en intégrant le pôle course au large. En 2024, elle valide un parcours de 1 000 milles en solitaire entre Lorient, l’Irlande et Les Sables-d’Olonne, étape indispensable pour sa qualification. 23e du classement série de la Classe Mini en 2024, Noémie sera le 21 septembre
prochain aux Sables d’Olonne pour le départ de La Boulangère Mini Transat, sa 1ère
transatlantique, à bord de son mini 6.50 « Kokomo ».
Ambassadrice de la Fondation de la Mer
Au-delà du défi sportif, Noémie porte un message fort : son projet s’inscrit dans une démarche de sensibilisation à la protection des océans. Elle est engagée aux côtés de la Fondation de la Mer, qui agit pour la préservation de la biodiversité marine, la lutte contre la pollution plastique et l’éducation aux enjeux maritimes. À travers sa participation à la Mini Transat, Noémie souhaite rappeler que la mer n’est pas seulement un terrain de jeu ou de compétition, mais un patrimoine commun à protéger.
« La Mini Transat, une école de la mer, mais aussi une école de vie «
Créée en 1977, la Mini Transat - aujourd’hui La Boulangère Mini Transat - est une course transatlantique en solitaire, sans escale, sans assistance et sans communication avec la terre. Événement incontournable qui a vu naître les plus grands noms de la course au large, la Mini Transat se dispute tous les deux ans et réunit près d’une centaine de skippers. Une traversée de l'Atlantique de 4050 milles nautiques soit 6517km en solitaire sur les plus petits bateaux de course au large : 6m50 de long, qui relie la France aux Antilles.
Si la traversée se vit seule en mer, le projet est avant tout une aventure collective. La préparation, le financement, le travail d’équipe autour du bateau et le soutien des partenaires (Build'ing, Arago Consulting, Simone à Bordeaux, U'Wine) sont essentiels.
« La Mini Transat, c’est une école de la mer, mais aussi une école de vie. On apprend autant sur soi-même que sur l’océan. » Noémie Catalano