Le bassin aménagé au cœur de la Seine, qui avait accueilli des dizaines de milliers de nageurs à l’été 2025, ne sera pas reconduit. Les autorités avaient pourtant annoncé dès le départ son caractère temporaire. Explications.
Inauguré en grande pompe dans le cadre de Paris Plages, le site de baignade du Bras-Marie, installé face à l’île Saint-Louis, avait immédiatement séduit les Parisiens et les touristes. Plus de 75 600 baigneurs y ont profité de l’été 2025, confirmant l’engouement suscité par l’ouverture de zones de baignade gratuites et surveillées dans la Seine. Aux côtés de Bercy et de Grenelle, le bassin du Bras-Marie avait marqué les esprits par sa situation exceptionnelle, en plein cœur historique de la capitale.
Une fermeture décidée dès l’origine
Malgré cet engouement, la baignade du Bras-Marie n’aura été qu’une parenthèse. Sa fermeture en 2026 n’est pas liée à un manque de fréquentation, mais à une décision prise dès la conception du projet. La configuration du site posait en effet un problème majeur pour la circulation fluviale : le Bras-Marie constitue une voie de navigation délicate, où se croisent péniches, bateaux de transport et navires de plaisance. Pour garantir la fluidité et la sécurité du trafic, les autorités avaient fixé une limite temporelle à l’exploitation de ce bassin.
De nouveaux sites dès l’été 2026
La fin du Bras-Marie ne signifie pas pour autant la disparition des baignades parisiennes. Deux nouveaux sites sont déjà annoncés pour prendre le relais à l’été 2026 : l’un au pont Louis-Philippe, l’autre du côté des jardins Tino-Rossi. Ces emplacements, eux aussi gratuits et surveillés, permettront de poursuivre l’expérience inédite d’une baignade en plein Paris, tout en évitant les contraintes logistiques du Bras-Marie.
Avec la fermeture du bassin du Bras-Marie, Paris tourne une page mais confirme son ambition : offrir chaque année des espaces de baignade accessibles et sécurisés dans la Seine. L’expérience a montré qu’un tel dispositif répond à une vraie demande des habitants et des visiteurs. La saison 2026 s’annonce déjà comme une nouvelle étape de cette aventure urbaine, entre sport, loisirs et redécouverte du fleuve.
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