
Du 17 au 21 septembre, l’IMOCA Bureau Vallée reprend le fil de la compétition à Lorient. Une course symbolique pour Louis Burton, qui avait disputé le tout premier Défi Azimut en 2011 avec son frère Nelson. Quatorze ans plus tard, le Malouin revient avec Clément Commagnac, un bateau fiabilisé de fond en comble et l’envie de s’offrir un galop d’essai grandeur nature avant la Transat Café L’Or.
Runs de vitesse : le grand bain du partage
Ce mercredi, Bureau Vallée s’élancera pour les traditionnels runs de vitesse, véritable mise en jambe spectaculaire. À bord, une dizaine d’invités découvriront l’adrénaline d’un IMOCA lancé à plein régime. Parmi eux, des lauréats de concours pédagogiques initiés par Louis Burton et ses partenaires, mais aussi des gagnants de projets solidaires et éducatifs. « Le Défi Azimut, c’est d’abord ça : du partage » souligne Louis Burton, « On embarque des gens qui vivent une expérience hors norme, et ça nous fait plaisir de transmettre et de partager ce que nous vivons sur ces machines de course. »
48 Heures Azimut : un défi à huis clos
Dès jeudi, changement d’ambiance. Les 48 Heures Azimut en double s’annoncent comme un test grandeur nature. Deux jours et deux nuits à enchaîner les manœuvres, à tenir le rythme dans une météo qui s’annonce piégeuse dans le golfe de Gascogne. « Les 48 heures, c’est un format dense du point de vue tactique et des manœuvres, c’est un excellent test qui ressemble au début de course de la Transat Café L’Or », explique Louis Burton. Pour Clément Commagnac, qui participe pour la 2ème fois au Défi Azimut, le format est diablement exigeant : « C’est une course stratégique, avec probablement beaucoup de zones de transition et de changements de vent. Tout ça demande de l’énergie, surtout en double. Il faut savoir où mettre le curseur car 48h, c’est à la fois court et long dans le sens où tu dois gérer ta lucidité jusqu’au bout . » Au milieu de cette intensité, Thomas Dinas captera chaque instant. Le jeune en formation chez BE Racing embarque comme OBR (On Board Reporter). Sa mission : filmer l’effort, les doutes, les sourires arrachés entre deux manœuvres. Caméra à la main, il racontera l’envers du décor...
Une saveur particulière
Le Défi Azimut, c’est pour Louis Burton, sa toute première course en IMOCA. « J’étais présent lors du premier Défi en 2011, que j’avais adoré. C’était ma première compétition avec mon frère Nelson en IMOCA » se souvient Louis Burton. « Aujourd’hui, je retrouve cette saveur-là, j’aime ce format de course qui permet un bel échauffement avant la transat automnale. » Ils seront douze IMOCA sur la ligne de départ, tous affûtés, prêts à se mesurer les uns aux autres dans ce format express. Après un convoyage costaud depuis Saint-Malo, Bureau Vallée a retrouvé ses marques à Lorient. Plus qu’un simple rendez-vous, ces 48 heures donnent le compte à rebours avant le départ de la Transat Café L’Or du Havre le 26 octobre prochain !