
Ce dimanche 26 octobre à 14h30, Louis Burton et Clément Commagnac prendront le départ de la 17e Transat Café L’OR à bord de l’IMOCA Bureau Vallée. Ce sera la huitième participation à la célèbre Route du Café pour le skipper malouin, et la première en IMOCA pour son complice. Pour le duo, l’objectif est clair : profiter à fond de cette folle chevauchée atlantique, tout en jouant aux avant-postes. Entre météo engagée et émotions mêlées, le tandem affiche une immense envie de bien faire.
Ça se passe souvent comme ça sur la Route du Café : les dépressions automnales s’enchaînent, et la météo s’invite toujours à la fête. Ce jeudi 23 octobre, un violent coup de vent, avec des rafales à 50 nœuds, a même contraint le village de la course à fermer temporairement ses portes. L’atmosphère havraise donne le ton à cette transat mythique, où les premières heures de course offriront un magnifique terrain d’expression entre la Manche, la pointe Bretagne et le golfe de Gascogne. Ce dimanche donc, les 18 IMOCA s’élanceront à la suite des Ultim et Ocean Fifty et devant les Class40, pour 4 350 milles, cap sur la Martinique avec les Canaries à laisser à tribord. D’ici là, place à la concentration et à l’étude minutieuse des fichiers météo. « On devrait avoir un départ musclé, avec un peu de louvoyage pour rejoindre le Cotentin, puis peut-être un long bord vers la pointe de Bretagne dans la brise. » explique Louis Burton qui surveille les gros systèmes en formation depuis plusieurs jours. « On commence ce jeudi à définir notre stratégie avec notre expert météo, Gilles Favennec, qui a une belle expérience sur le circuit Figaro, la Coupe de l’America ou encore les TP52 », précise-t-il.
Un duo paré pour le grand départ
À bord de Bureau Vallée, l’atmosphère est pleine de bonnes ondes et d’énergie positive. Fidèle à son tempérament méticuleux, Clément Commagnac profite de chaque instant pour affiner les derniers détails. « Je suis resté au Havre, j’ai mes habitudes de technicien : j’aime peaufiner le bateau jusqu’au dernier moment avant une course », confie le co-skipper. « Physiquement, je me sens en forme, on sent que le départ approche : les bateaux sont prêts, les équipes sont affûtées. » Les fichiers météo, eux, s’affinent peu à peu : « Le départ s’annonce venté, mais maniable et spectaculaire pour le public, typique des conditions automnales. » Sept ans qu’il fait partie du team BE Racing, et cette transat aura une saveur particulière pour lui : « J’ai déjà une dizaine de transats à mon actif, mais ce sera ma première en course en IMOCA et sur un bateau que je connais par cœur. » Un défi excitant pour celui qui « adore naviguer sur ce genre de bateau, où même le convoyage est un plaisir incroyable ».
Plaisir et performance à bord de Bureau Vallée
Pour Louis Burton, cette huitième participation à la Transat Jacques Vabre, devenue Transat Café L’OR a une saveur particulière. « Ce sera ma dernière transat sous les couleurs de Bureau Vallée en tant que partenaire principal », confie-t-il.Avec Clément Commagnac, la complicité s’est construite naturellement. « On est tous les deux très heureux de partir » raconte Louis. « C’est un super marin, un vrai régatier, il connaît le bateau par cœur. On part avec juste l’envie d’être les plus performants possible. »
Un skipper engagé, même depuis la mer
Au-delà de la course, Louis Burton portera aussi un message symbolique. Parrain du 122e Salon d’Automne (28 octobre au 2 novembre), à Paris, qui a mis l'accent sur l’écologie marine, il interviendra deux fois depuis la mer, lors de l’ouverture et de la clôture de l’événement. « Soixante dessins d’enfants que j’ai reçus seront exposés » explique-t-il. « C’est un joli clin d’œil à cette année de la Mer, qui met l’océan à l’honneur comme bien commun de l’humanité. »
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