Des militants de l'association de défense des animaux One Voice ont manifesté dimanche devant l'entrée du parc animalier Planète Sauvage (Loire-Atlantique), pour dénoncer le transfert de ses 11 dauphins vers le zoo de Beauval et dire "stop à la captivité des dauphins", a constaté une correspondante de l'AFP.
Le zoo de Beauval (Loir-et-Cher) prévoit également d'accueillir les dauphins de Marineland (Alpes-maritimes).
"La solution idéale est un bras de mer fermé, en Méditerranée, où ils peuvent plonger profond, nager en ligne droite et s'échapper en cas d'attaque", a plaidé Muriel Arnal, présidente de One Voice, lors du rassemblement qui a réuni une vingtaine de personnes.
Elle a jugé "dramatique qu'un projet aussi anachronique qu'un nouveau delphinarium en France soit envisagé".
Pour Planète Sauvage, qui accueille 11 dauphins âgés de 3 à 36 ans depuis 2008, tous nés en captivité, ce projet de transfert vers le zoo de Beauval est perçu avec enthousiasme.
"On va offrir le meilleur à nos dauphins avec des bassins six fois plus grands et de hauts standards en matière de bien-être, de recherche et de sensibilisation du public", a déclaré dimanche à l'AFP Clémentine Amar, directrice de la communication de Planète Sauvage, qui précise que le parc prévoit de centrer son développement sur les animaux terrestres.
Planète sauvage, fondé en 1992, accueille un millier d'animaux d'une centaine d'espèces différentes.
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