Dans la nuit de mercredi à jeudi, le calme hivernal du port de plaisance de Courseulles-sur-Mer (Calvados) a été brutalement interrompu par un incendie d’une rare intensité qui a complètement consumé trois embarcations, perturbant la quiétude de ce petit port normand souvent épargné par les grands faits divers.
Aux alentours de 23 h 30, des riverains ont alerté les secours après avoir aperçu des flammes s’échapper de l’un des voiliers amarrés le long des pontons de la rue de Marine Dunkerque. Rapidement, le brasier s’est propagé, engouffrant deux autres bateaux dans un spectacle de feu et de fumée qui a attiré plusieurs curieux malgré l’heure tardive.
Sur place, 34 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour maîtriser le sinistre et éviter une propagation plus large au cœur du port, notamment vers une quatrième embarcation qui risquait d’être à son tour touchée. Grâce à l’intervention rapide des secours, ce risque a pu être écarté, mais les trois bateaux initialement pris par les flammes ont été entièrement détruits.
Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer dans cet incendie qui aurait pu prendre une tournure bien plus grave compte tenu de la densité des installations et de la nature inflammable des matériaux présents à bord des voiliers et des annexes.
Les causes du sinistre n’ont pas encore été établies, et une enquête est en cours pour déterminer l’origine exacte du feu, qui pourrait aller d’un problème électrique à un incident sur l’un des bateaux avant que les flammes ne se propagent.
Ce drame rappelle brutalement la vulnérabilité des ports de plaisance lorsque les eaux sont gelées par l’hiver et que les veillées tardives succèdent aux escales estivales. Le port de Courseulles-sur-Mer, connu pour son ambiance familiale et sa proximité de la côte jersiaise, voit ici sa tranquillité troublée par un événement rare mais marquant.
Alors que l’enquête se poursuit, la communauté maritime locale se retrouve dans l’attente de réponses, partagée entre le soulagement qu’aucun blessé ne soit à déplorer et la stupeur face à l’ampleur des dégâts matériels.
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