
Au même titre que les motifs géométriques géants qui apparaissent régulièrement dans les champs américains ou dans le désert africain, les crop circles sont aussi sous l'eau ! Depuis plusieurs années, le mystère est resté entier... jusqu'à ce que des scientifiques démasquent le responsable : un petit poisson-globe, long d'une dizaine de centimètres seulement !
Le poisson-globe est un véritable artiste et un séducteur hors pair ! En effet, il dessine ses formes dans le sable durant la saison des amours pour attirer sa future partenaire. Les cercles peuvent faire jusqu'à 2 m de diamètre, un vrai travail de précision et de minutie car la femelle, une fois sur place, inspecte les cercles et, en fonction de la réussite ou non du crop circle, acceptera de s'accoupler avec le mâle. Néanmoins, les scientifiques ignorent encore quel dessin semble séduire davantage la femelle...
Une fois le jeu de la séduction et l'accouplement réussis, la femelle dépose les oeufs au centre du cercle pour que le mâle vienne les fertiliser. Et après tout cela, c'est encore le mâle qui travaille puisque c'est lui qui veille sur les nouveaux-nés pendant 6 jours.
Si cela est déjà impressionnant pour ce tout petit poisson, il s'avère que la réalisation de ces cercles n'est pas seulement artistique mais technique : les vallons et les crêtes sont disposés en étoile autour du centre, pour que la femelle puisse y déposer facilement ses oeufs, le mâle décore les cercles avec des morceaux de coquillages et encore plus ingénieux : la partie en amont du cercle forme une sorte d'entonnoir qui attire l'eau et le sable vers le centre, afin de réduire la vitesse de l'eau et donc de protéger les oeufs... Malin ! Il faut environ 7 jours au poisson-globe pour achever son oeuvre.
Le poisson-globe, poisson toxique...
S'il semble être tout à fait charmant avec ses congénères, ce n'est pas le cas avec les humains. Le poisson-globe, aussi appelé fugu, et contient une toxine mortelle, la tétrodotoxine, présente dans le foie, les intestions et les organes sexuels. Malgré cela, il fait partie des traditions culinaires au Japon, mais seuls les chefs possédant une licence spéciale peuvent le cuisiner et le vendre car ils sont normalement aptes à retirer la toxine avant de le cuisiner. Mais des accidents arrivent régulièrement...