Wingfoil : la glisse qui a le vent en poupe

Glisse
Par Laurent Nevarez

En marchant en bord de mer ou autour d’un lac, vous n’avez sans doute pas manqué de constater sur l’eau, l’émergence de cette nouvelle forme de glisse propulsée par de petites ailes gonflables tenues à bout de bras. Le wingfoil a envahi en moins de quelques années tous les plans d’eau de l’hexagone et réussi à séduire un très grand nombre d’adeptes, issus très souvent des autres disciplines nautiques. Nous tenterons de décrypter les raisons de ce succès fulgurant et vous donnerons les clés afin de vous permettre, vous aussi, de franchir le pas.

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En marchant en bord de mer ou autour d’un lac, vous n’avez sans doute pas manqué de constater sur l’eau, l’émergence de cette nouvelle forme de glisse propulsée par de petites ailes gonflables tenues à bout de bras. Le wingfoil a envahi en moins de quelques années tous les plans d’eau de l’hexagone et réussi à séduire un très grand nombre d’adeptes, issus très souvent des autres disciplines nautiques. Nous tenterons de décrypter les raisons de ce succès fulgurant et vous donnerons les clés afin de vous permettre, vous aussi, de franchir le pas.

Une invention de longue date

Le wingfoil est certes une très jeune discipline dans la chronologie des sports de glisse nautique (surf, planche à voile, kitesurf, paddle…) mais les premiers prototypes d’ailes à bras, remontent cependant au siècle dernier. Plusieurs inventeurs visionnaires comme l’américain Jim Drake (inventeur de la planche à voile avec Hoyle Schweitzer) ou le français Roland Le Bail, conçurent chacun dans les années 1980 une ébauche de wing (aile, en anglais) munie d’armatures métalliques. Ce concept d’aile réduite captant la force du vent, associée à un gros flotteur sous les pieds pour naviguer sur l’eau, ne parvint malheureusement pas à l’époque à séduire les principaux acteurs du marché et les pratiquants passionnés. Ce désaveu peut s’expliquer par la très faible puissance déployée par cette aile de petite envergure pour faire avancer une grande planche sur l’eau, même par vent fort.

Il faudra attendre pas moins de 35 ans pour que cette invention revienne sur le devant de la scène, sous l’impulsion d’un kitesurfer de renom, Flash Austin qui décida au printemps 2018, à Hawaï, de remplacer le grand flotteur et d’associer à la wing une planche équipée d’un foil. Déjà bien développé dans le kitesurf depuis de longues années et en plein essor depuis 2016 dans les autres pratiques nautiques (SUP, surf, windsurf), cet imposant appendice sous-marin permettait de naviguer en volant au-dessus de l’eau en limitant ainsi toute force de frottement de la planche sur l’eau. Dès lors, la faible puissance de traction d’une aile de wing devint alors largement suffisante pour réussir à glisser en « volant » au-dessus de l’eau. Le wingfoil était né et cette nouvelle glisse ludique qui fleurissait sur les plages de l’île hawaïenne de Maui (la Mecque de la glisse) attira rapidement la curiosité de fortes personnalités du milieu, comme Ken Winner (designer des ailes de kite Duotone) ou son acolyte Sky Solbach – qui travaillèrent d’arrache-pied, comme d’autres marques, pour développer et commercialiser rapidement un premier modèle de wing produit à grande échelle.

La déferlante wingfoil se répandit dans l’hexagone et à travers le monde durant l’été 2019. Les magasins peinèrent rapidement à contenter la très forte demande des clients, curieux de découvrir cette nouvelle glisse si prometteuse. Le phénomène « wingfoil » démarrait et n’allait plus jamais cesser de croître.

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Une pratique ludique et diversifiée

Le large succès du wingfoil au cours de ces dernières années s’explique certainement par sa large plage d’utilisation et sa facilité de mise en œuvre. Rangée et transportée dans un simple sac à dos, l’aile se gonfle en quelques minutes au bord de l’eau et une fois le foil vissé sous la planche, il est possible d’aller naviguer presque n’importe où, dès que le vent souffle à plus de 10 nœuds. Après une phase d’initiation d’une dizaine de sorties, la plupart des pratiquants parviennent à rapidement prendre du plaisir et percevoir l’immense potentiel de cette nouvelle forme de glisse. Voler au-dessus de l’eau avec presqu’aucun frottement perceptible, procure avec le foil, des sensations de vitesse pure et illimitée difficilement égalables. La maniabilité et la simplicité de ce nouveau type d’ailes compactes tenues directement par les mains, offrent une sensation rassurante, presque intuitive, qui contraste avec l’encombrement d’une grande voile rigide de windsurf ou la puissance d’une aile de kitesurf suspendue en l’air par cinq fils de 25 mètres. Contrairement à cette dernière discipline qui requiert souvent l’assistance d’une autre personne pour décoller et poser son aile en fin de session, le wingfoil offre également une autonomie d’utilisation et un gain de temps particulièrement appréciables. La prise en main de l’aile de wingfoil directement par les poignées (ou le wishbone selon les modèles) et sa facilité de neutralisation en cas de très fortes rafales offrent aussi un sérieux avantage en matière de sécurité par rapport à la pratique du kitesurf qui impose d’être attaché à son aile par un harnais (avec heureusement un système de largage d’urgence).

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Au-delà de sa facilité de mise en œuvre et son aspect rassurant, le meilleur atout du wingfoil réside sans doute dans sa grande maniabilité et son extrême polyvalence. S’il n’est certes pas le support à foil le plus rapide sur l’eau face au windsurf ou au kitesurf (qui affichent des vitesses de pointe hallucinantes), le wingfoil permet de réaliser une grande variété de trajectoires. Cette manœuvrabilité est bien entendu très appréciable sur les plans d’eau calme, mais elle permet également d’accéder à une pratique beaucoup plus « tout terrain » dans les vagues ou en downwind (grandes traversées entre deux lieux, poussées par le vent très fort et le clapot). Contrairement au kitefoil ou windfoil qui se révèlent peu adaptés aux conditions agitées et imposent des trajectoires beaucoup plus rectilignes, le wingfoil excelle dans les vagues et le clapot, il s’adapte à tous les terrains de jeu. Cette versatilité est sans doute l’une des plus grandes forces de la discipline, autorisant même les pratiquants les plus aguerris à réaliser d’impressionnants sauts acrobatiques lorsque les conditions le permettent.

La pratique du wingfoil évolue à une allure folle et les premières compétitions ont rapidement donné naissance à un véritable circuit mondial (GWA) où les meilleurs athlètes s’affrontent aux quatre coins du monde, en surfant des vagues, en réalisant des sauts, ou sur des courses de vitesse. Qui sera capable de prévoir où ira le wingfoil ? Une chose est sûre, il avance vite et emporte dans son sillage de plus en plus de passionnés.

Démarrer le wingfoil

- quel matériel choisir ?

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Aile : Il existe une très grande variété de marques d’ailes sur le marché et chacune décline ses modèles en cinq ou six tailles (surfaces) différentes allant généralement de 2,80 à 7 m² pour couvrir une très grande palette de conditions de vent (8 à 40 nœuds) et de pratiquants (de 40 à 120 kg). Si la plupart des experts possèdent deux ou trois tailles d’aile, il peut être recommandé pour un premier achat de partir sur une taille de 5 m² pour un gabarit classique de 60-80 kg. Cette taille d’aile de référence permettra de débuter sereinement dans des conditions de vent assez courantes de 12 à 20 nœuds (2-4 Beaufort). Toutes les ailes ne se valent absolument pas et pour choisir le modèle qui vous conviendra, vous devez privilégier une marque dans laquelle vous avez confiance et si possible un modèle récemment développé (évitez les premiers modèles de 2019-2020). Vous aurez le choix entre trois principaux types de prise en main : les poignées souples (de deux à cinq), les poignées rigides (deux généralement) ou un système de mini-wishbone intégré à l’aile. Il n’y a pas de recette miracle, tout est une affaire de goût personnel : les poignées souples permettent de gagner en légèreté et sont assez répandues, les ailes à wishbone sont souvent appréciées par les pratiquants issus du windsurf, les poignées rigides sont présentes essentiellement sur les modèles les plus chers du marché.

Planche : Si les pratiquants les plus chevronnés ont recours à des planches minuscules et peu volumineuses pour un maximum de performance, ne vous méprenez pas : vous ne pourrez pas débuter avec ce type de matériel. Il est indispensable d’avoir une planche suffisamment volumineuse pour garder une bonne stabilité sur l’eau et pouvoir rester facilement debout à l’arrêt. La longueur n’est certes pas essentielle (on peut viser des modèles de 5’8 à 6’4) mais il est primordial d’avoir un support avec une bonne largeur/épaisseur. Privilégiez donc une planche avec un volume compris entre 100 L et 140 L, vous ne le regretterez pas. Que ce soit en matériel neuf ou d’occasion, vous trouverez facilement votre bonheur parmi le large choix de modèles de tous les constructeurs du marché. Comme en stand up paddle, deux grands types de construction peuvent être distingués : gonflable ou rigide. Pour les pratiquants qui ont de fortes contraintes d’encombrement (stockage et transport), les modèles gonflables se rangeant dans un très gros sac à dos offrent une alternative envisageable aux traditionnelles planches rigides en matériaux composites. Il faut néanmoins garder en tête que leur performance en termes de facilité de décollage et de sensations de navigation est moins optimale. Si votre choix se porte sur une planche rigide, plusieurs constructions différentes sont proposées allant du classique composite « sandwich » fibre de verre + PVC (robuste mais un peu plus lourd) au « full carbone » haut de gamme (ultra léger et nerveux pour une performance maximale).

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Foil : Troisième composante de votre équipement, le foil est l’élément clé qui va permettre de faire décoller votre planche et vous maintenir au-dessus de l’eau à pleine vitesse. Le choix d’un foil dépend évidemment de votre budget mais aussi du poids global de votre corps additionné à celui de votre planche. En effet, la poussée verticale générée par le foil en avançant doit être suffisante pour vous maintenir facilement en hauteur mais ne doit pas être trop colossale, au risque de ne plus avoir aucun contrôle. Il convient donc de choisir la bonne taille d’aile avant, car c’est véritablement elle qui est essentiellement impliquée dans la puissance de lévitation (lift en anglais). Les appellations varient selon les constructeurs mais pour débuter vous devrez veiller à choisir une aile de taille L ou XL (1 400 à 1 700 cm² de surface environ). Le matériel a énormément évolué depuis trois ou quatre ans, il existe différentes formes d’aile avant qui ont chacune leur comportement et sont définies par leur « Aspect Ratio » (AR). Ce terme technique correspond à un coefficient calculé en divisant l’envergure de l’aile au carré par sa surface. Les ailes compactes avec un AR faible (inférieur à 4) sont généralement plus stables, tournent facilement, décollent bien à basse vitesse mais sont beaucoup moins tolérantes et rapides à plus haute vitesse. Les foils avec un AR plus élevé (supérieur à 6) sont plus fins et longs, ils décollent plus difficilement mais ont une bien meilleure glisse (car peu de traînée) surtout à haute vitesse. C’est naturellement le choix des pratiquants les plus expérimentés mais le comportement délicat de ces ailes à basse vitesse va rendre leur usage beaucoup plus complexe pour les débutants lors de manœuvres comme les changements de bord, par exemple. Nous vous recommandons donc pour démarrer le wingfoil de prendre une aile de ratio intermédiaire (5-6) qui restera accessible mais apportera un minimum de performance pour accompagner votre progression.

L’autre caractéristique à prendre en compte pour choisir son foil est sa construction : 100 % carbone ou hybride en aluminium (mât/fuselage) et carbone (aile avant/stabilisateur). Si un foil 100 % carbone peut apporter une garantie de performances haut de gamme à un poids réduit, cela n’est pas une vérité absolue. Les choses sont plus nuancées en réalité et il vaut mieux un foil hybride aluminium-carbone de très bonne facture (apportant une grande rigidité, de la durabilité et un poids acceptable) qu’un mauvais full carbone (fragile, pas suffisamment rigide et mal ajusté). Prenez le temps de vous renseigner et surtout privilégiez une marque réputée.

Le dernier paramètre à prendre en compte est la taille du mât. Là encore il n’y a pas de vérité absolue, tout est une affaire de goût. Certains vont apprécier les grands mâts de 85-90 cm qui apportent une grande tolérance en navigation pour éviter de décrocher (lorsque l’aile avant sort de l’eau et provoque généralement une chute). D’autres pratiquants vont préférer les mâts plus courts de 70-75 cm, qui sont certes moins tolérants mais offrent une meilleure maniabilité et la sensation plus rassurante d’être moins haut sur l’eau.

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Protections : Que ce soit avec une wing ou avec n’importe quel autre accessoire (kite, pagaie…), la pratique du foil comporte une part de danger indéniable et la sécurité doit être la priorité numéro 1. Il convient de garder à l’esprit que des pièces bien affinées du foil comme les ailes et le mât, peuvent occasionner des coupures ou des contusions en cas de mauvaise chute. Les accidents ne sont malheureusement pas rares et peuvent parfois être graves. Nous vous recommandons donc sincèrement de vous équiper, pour vos 20 premières sorties, d’une combinaison intégrale, de chaussons en néoprène, d’un casque spécialement adapté aux sports nautiques et d’un gilet « impact vest » qui protègera vos côtes. Cet équipement de protection ne vous empêchera pas de tomber mais vous évitera certainement d’avoir de gros dommages en cas de problème.

- Quelles conditions privilégier ?

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Pour débuter le wingfoil, il est essentiel de choisir un plan d’eau sécurisé qui ne comporte aucun obstacle majeur (digue, roches, falaises…) et une mise à l’eau très accessible (sable ou galets) la plus abritée possible des vagues. Que ce soit en mer ou sur un lac, vous devez également vous assurer que le « spot » où vous souhaitez naviguer possède une grande zone de marche (plage) située sous le vent. Lorsque l’on réalise ses premiers bords en wingfoil, il est difficile de bien remonter au vent (lofer) et de changer de direction efficacement (jibe / tack). Il n’est donc pas rare de dériver progressivement dans le sens du vent au cours de la session, si bien que l’on ne parvient pas à revenir exactement au point de mise à l’eau mais 200 ou 300 mètres plus bas (dans le sens du vent). Assurez-vous donc de choisir une zone littorale bien dégagée pour pouvoir sortir facilement après avoir dérivé et revenir en marchant tranquillement avec votre matériel sous le bras.

Les conditions de vent sont évidemment l’autre point capital à prendre en compte pour débuter. Prenez le temps de bien observer les prévisions météo et les conditions du jour, une fois sur le spot. L’application et le site METEO CONSULT proposent des prévisions météo sur les spots. Évitez impérativement les vents orientés directement depuis la terre (off shore) qui vous emporteront vers le large sans aucun moyen de revenir. Les vents en provenance direct du large (on shore) seront également à proscrire car ils vous ramèneront au rivage et vous empêcheront de tirer correctement des bords. Nous vous recommandons donc de privilégier les orientations de vent de travers (side shore), les plus parallèles possible au rivage, ce qui vous permettra d’effectuer des bords vers le large et de revenir facilement. La vitesse du vent est l’autre paramètre à bien surveiller pour débuter dans les meilleures conditions. Évidemment, elle dépend de la taille de votre aile mais globalement si vous avez opté pour une taille standard de 5 m², évitez de sortir au-delà de 20 nœuds lors de vos premières sessions. Ne sortez pas non plus dans des conditions de vent trop faible (< 12 nœuds) car vous aurez beaucoup plus de difficultés à décoller et naviguer correctement.

5 conseils utiles pour bien débuter

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1. Lors de votre toute première session en wingfoil, une fois l’aile gonflée, prenez un long moment pour la manipuler au sec afin de vous habituer au positionnement des poignées et sentir comment elle se comporte lorsqu’elle capte le vent.

2. Il est compliqué au début de gérer le pilotage de l’aile et la conduite du foil. Il peut être intéressant d’effectuer sa première sortie sur l’eau en remplaçant votre planche munie d’un foil par un flotteur de windsurf ou une grosse planche de paddle (gonflable ou rigide). Vous serez plus en confiance pour gérer le maniement de l’aile et comprendre les trajectoires efficaces.

3. Lorsque vous préparez votre matériel pour aller sur l’eau, nous vous recommandons de monter la planche et le foil dans un premier temps, puis de toujours gonfler l’aile en dernier. Cela vous permet de l’attacher par le leash au mât du foil (en veillant à ce que les ailes coupantes de ce dernier ne puissent être en contact). On positionnera donc toujours l’aile en attente, poignées vers le haut et sous le vent par rapport à la planche munie du foil.

4. Veillez à bien respecter les consignes de gonflage de votre aile en appliquant la pression recommandée (7-8 psi généralement) sur le manomètre de votre pompe. Une aile sous-gonflée manquera de rigidité et ne donnera pas ses performances optimales tandis qu’une pression trop importante risquerait d’endommager l’aile voire de faire éclater les coutures et/ou le boudin interne.

5. Prenez bien soin de toujours accrocher solidement le leash de votre aile à votre poignet et utilisez toujours un leash (à la cheville ou à la ceinture) pour rester relié à votre planche. Ces accessoires sont véritablement indispensables pour chacune de vos sessions, imaginez perdre votre planche ou votre aile, lorsque vous êtes au large…

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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