
A ne pas confondre avec la balise dite de détresse, la balise de tracking, associée à un dispositif de communication, permet de suivre entre autre les déplacements d’un bateau. Nous faisons le point sur les possibilités offertes.
Détresse ou tracking
Les balises de détresse font appel à des services de sécurité officiels (SMDSM), c’est le cas des modèles Sarsat. Elles peuvent être individuelles et portables (PLB) ou fixes (EPIRB). Elles travaillent sur le réseau de satellites géostationnaires Sarsat. La différence est que les balises de tracking ne font pas appel à des services de sécurité officiels (SMDSM). Elles permettent de faire de la géolocalisation en continue. Pour cela, le signal qu’elles émettent, est transmis soit via un réseau de télécommunication terrestre (GSM) soit via un réseau satellitaire (Globalstar ou Iridium). Dans tous les cas, le système de localisation satellite GPS est utilisé pour déterminer la position.
Les possibilités offertes
Comme les modèles cellulaires travaillent sur le réseau GSM, la portée reste liée au réseau. Il ne faut donc pas espérer avoir une liaison à plus de quelques milles des côtes. Le principe est simple. Pour l’utiliser, il est nécessaire d’acheter une carte SIM Data auprès d’un opérateur téléphonique. De plus, la balise doit être programmée pour qu’elle puisse fonctionner. Cette programmation peut se faire à l’achat ou à l’aide du logiciel fourni via un câble USB. Compte tenu de la portée limitée, les principales utilisations sont la surveillance du bateau et, éventuellement le déclenchement d’une avarie (feu, voie d’eau, …). Par exemple, si le bateau quitte le port vous en êtes averti par SMS et vous pouvez suivre son déplacement en temps réel sur un fond de carte dédié à la balise ou sur Google Maps suivant les marques. Si la balise est interfacée à un détecteur (eau, feu, etc.) et s’il se déclenche, vous en serez averti par SMS. Dans le prix d’achat de la balise, il faut ajouter un abonnement annuel.
Les balises satellitaires, à l’inverse des GSM, n’ont pas de limites de portée. La couverture est liée aux réseaux sur lesquels elles travaillent. Pour ce système, deux réseaux privés sont retenus : Globalstar et Iridium. La fonction de base reste la géolocalisation. Elle permet de connaître en temps réel la position du bateau et de suivre le déplacement sur une carte via Internet (Google Maps). Mais son utilisation ne se limite pas à cette fonction. Une messagerie permet à l’utilisateur d’envoyer des messages (sur Internet via un site sécurisé ou par GSM) aux amis, à la famille ou aux services d’urgence, selon ses besoins. Mais, attention, comme nous l’avons déjà dit ce n’est pas une balise de détresse. Toutefois, la majorité possède un bouton d’alerte qui permet d’envoyer un signal à un service privé de recherche qui traite les alertes et les retransmet aux autorités compétentes. Il n’y a pas une garantie absolue pour les recherches et les secours en situation d’urgence. Les avantages de ces balises sont qu’elles sont portables, étanches, alimentées avec des piles ou avec la possibilité de se connecter sur le réseau 12 volts du bord.
La couverture satellitaire
Avec Globalstar, la majorité du globe n’est pas couverte, comme le centre Afrique par exemple. Avant de concrétiser un achat, prenez en compte ce point. Les balises Iridium sont depuis peu sur le marché. Elles reposent sur le réseau de satellites Iridium qui a une couverture mondiale. Le dernier téléphone portable (Iridium extrême) mis sur le marché intègre une balise de géolocalisation et plusieurs constructeurs tels que Shout Mano Research proposent des balises.