
Le Figaro Bénéteau 3 à la loupe
Cette 50e édition cumulera plus de 2 000 milles avec un nouveau monotype que les solitaires découvriront pour la première fois après les half tonners (1970-1989), le Figaro Bénéteau (1990-2002) et le Figaro Bénéteau 2 (2003-2018).

Fiche technique
Longueur hors tout : 10,85 m
Longueur coque : 9,75 m
Longueur flottaison : 9 m
Largeur max : 3,47 m
Tirant d’eau : 2,50 m
Déplacement lège : 2 900 kg
Surface de voiles
Grand voile : 39,50 m2
Génois : 30,50 m2
Grand spi asymétrique : 105 m2
Spi asy capelage : 78 m2
Gennaker Code 5 : 65 m2
Mât : 13,76 m
La Solitaire en chiffres
Depuis ses débuts en 1970 et la victoire de Joan de Kat, la course à la voile a vu passer quelque 620 skippers au total. 20 ans pour le plus jeune, 46 ans pour le plus âgé (édition 2018) et 57 ans en 2019 avec Alain Gautier. De 1970 à 1979, la course était organisée par le journal L’Aurore et portait son nom, jusqu’au rachat par Le Figaro. Elle est, depuis 2017, La Solitaire URGO Le Figaro, pour un contrat de trois ans. Le dernier vainqueur en 2018 est Sébastien Simon. Cinq navigateurs ont remporté La Solitaire à trois reprises : Philippe Poupon (1982, 1985, 1995), Michel Desjoyeaux (1992, 1998, 2007), Jean Le Cam (1994, 1996, 1999), Jérémie Beyou (2005, 2011, 2014) et Yann Eliès (2012, 2013, 2015).

Podiums : huit podiums pour Le Cam, sept pour Desjoyeaux et Gahinet.
Participations (jusqu’en 2018) : 17 pour Chabagny et Beyou, 16 pour Eliès et Tabarly, 13 pour Loison, 12 pour Desjoyeaux, 11 pour Duthil et 10 pour Le Cléac’h.
Les têtes d'affiche
Parmi les 47 skippers inscrits, un plateau exceptionnel où se retrouvent six anciens vainqueurs, des dizaines de multirécidivistes, de jeunes talents et un beau panel d’étrangers. Citons Michel Desjoyeaux, Jérémie Beyou, Yann Eliès, Alain Gautier, Armel Le Cléac’h, Charles Caudrelier, Loïck Peyron, Fabien Delahaye, Gildas Mahé, Clarisse Crémer, Justine Mettraux…
Le parcours

Nantes – Kinsale : l’Irlande pour débuter
La première étape part sous le pont de Saint-Nazaire à 16h30 le dimanche 2 juin, après une descente de la Loire à partir de 8h30 au départ de Nantes.
Kinsale – Roscoff : remontée vers l’île de Man
Après au minimum deux nuits de repos, la flotte aborde l’étape la plus atypique de l’histoire de La Solitaire, dimanche 9 juin, avec une remontée de la mer d’Irlande et un marathon de plus de 630 milles vers l’île de Man. Cette navigation sera suivie par une descente le long du pays de Galles, un passage entre Land’s End et les îles Scilly, pour finir par une traversée de la Manche en direction de Roscoff, vers le jeudi 13 juin.
Roscoff - Roscoff : mi-temps bretonne
Quelques jours plus tard, le dimanche 16 juin, les solitaires entameront un parcours semi-hauturier de 460 milles environ qui permettra de jouer avec les courants de la pointe Bretagne puis de la Manche avec le contournement du brise-lames de Plymouth, les îles Anglo-Normandes et retour par Granville.
Roscoff - Dieppe : en bouquet final fin juin
C’est une double traversée de la Manche qui attend les coureurs pour clôturer cette 50e édition. En partant de Roscoff, le samedi 22 juin, les solitaires vont devoir parer Land’s End via une bouée devant Portsall, puis longer les côtes anglaises jusqu’à Sud Owers à l’est de l’île de Wight, avant de descendre vers Barfleur pour une arrivée prévue vers le 26 juin à Dieppe.
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