Jeux Olympiques 2024 : une journée frustrante

Jeux Olympiques 2024
Par Figaronautisme.com

9ème journée de course à Marseille pour cette 33ème édition des Jeux Olympiques. Une journée difficile nerveusement pour l’ensemble des sélectionnés encore en compétition. 6 séries étaient aujourd’hui en phase de qualification. Demain, se dérouleront les finales femme et homme des séries dériveurs solitaires. En attendant, c’est avec un vent d’Ouest faible d’environ 7-8 nœuds et oscillant que les compétiteurs ont dû composer jusqu’à tard dans la journée.

©Sailing Energy
9ème journée de course à Marseille pour cette 33ème édition des Jeux Olympiques. Une journée difficile nerveusement pour l’ensemble des sélectionnés encore en compétition. 6 séries étaient aujourd’hui en phase de qualification. Demain, se dérouleront les finales femme et homme des séries dériveurs solitaires. En attendant, c’est avec un vent d’Ouest faible d’environ 7-8 nœuds et oscillant que les compétiteurs ont dû composer jusqu’à tard dans la journée.

Tel que prévu dans le programme, mais plus tardivement qu’annoncé initialement, ce sont les kiteboardeuses qui ont débuté la journée à 13h18. Lauriane Nolot, Championne du Monde 2023 et 2024 a connu une première partie de course perturbée, mais elle réalise, en s’appuyant sur sa bonne vitesse, un bon retour. Elle est quatrième du classement général ce soir. Une seule course également pour les garçons. Axel Mazella prend la 5ème place. Il est 6ème ce soir au classement général provisoire. C’est le Singapourien, Maximilian Maeder qui prend les commandes devant le Slovène Toni Vodisek.

Lauriane Nolot : « Nous avons connu une longue journée, car nous sommes partis vite sur l’eau. C’était une bonne nouvelle, mais malheureusement, le vent n’a pas tenu. Nous validons une course et la deuxième est abandonnée. Le vent à Marseille est assez capricieux depuis le début de ces Jeux Olympiques. Nous devons faire avec et prendre notre mal en patience. Sur la première et seule course du jour, j’étais bien positionnée en deuxième position en duel avec la première. Dans la tête, j’étais bien, car étant donné les conditions, il faut assurer toutes les courses. Malheureusement, j’ai eu la malchance d’attraper un plastique qui m’a fait tomber et j’ai mis du temps à repartir. Du coup, je passe la dernière à la première bouée. Je remonte ensuite et je termine 6ème. C’est un beau retour, mais je prends des points que je n’ai pas mérités. Je reste sereine. Je sais où est ma place. Je n’ai pas eu de chance aujourd’hui, mais en termes de performance, j’étais dans le match. »

Grosse frustration pour les dériveurs doubles mixtes et les dériveurs solitaires hommes qui n’auront pas pu courir aujourd’hui. Lancés en milieu d’après-midi, les dériveurs doubles mixte (470) se sont battus dans les petits airs avant que le Comité de Course n’annule la course en cours. Dommage pour Camille Lecointre et Jérémie Mion qui étaient dans le trio de tête au moment de l’annulation. Les Français espèrent qu’ils pourront courir trois courses demain pour rattraper les quelques points qui les séparent pour l’instant d’une médaille. Ils restent 5ème au classement provisoire ce soir.

Camille Lecointre : « Une journée pour rien. Ce n’est pas à notre avantage, car nous avons des points à rattraper. »

Jérémie Mion : « Ce qui nous étonne, c’est que l’organisation nous a convoqués assez tardivement, alors que le créneau de vent estimé pour aujourd’hui était très court et qu’il y avait une zone de course non utilisée. Dans notre situation, c’est un peu énervant. Si demain, nous arrivons à faire trois courses, nous n’en aurons perdu qu’une seule, mais cela ne va pas être évident au vu des prévisions. C’est aussi frustrant, car sur la seule course tentée aujourd’hui, nous étions dans le coup à la différence de quelques-uns de nos adversaires. Demain, nous allons continuer à jouer et il y a de quoi faire, mais pour l’instant nous sommes un peu frustrés. »

Louise Cervera, une finale pour finir en beauté !

Louise Cervera aura participé à ses premiers Jeux Olympiques avec le sourire et le panache que nous lui connaissons. Sélectionnée dans la catégorie la plus nombreuse, 43 nations, elle aura connu des hauts très beaux (4 courses dans le top 5 dont une victoire), et des bas moyens. Une irrégularité qui ne lui permettra pas de jouer une médaille demain lors de la finale, mais qui va lui permettre de se faire plaisir pour cette dernière course de la catégorie dériveur solitaire femme. Une finale qui sera déjà en partie jouée puisque la Néerlandaise ne peut plus être rattrapée pour la première place et qu’il faudrait une énorme erreur de la Danoise pour ne pas repartir avec la médaille d’Argent. Le suspens résidera donc pour l’attribution de la troisième place. Une place à laquelle Louise Cervera ne peut plus prétendre, trop loin en points.

Louise Cervera : « Aujourd’hui, c’était très dur pour les nerfs. La zone de course sur laquelle nous étions (Corniche) était très très difficile à lire. Nous avons fait trois départs, mais une seule course est allée jusqu’au bout. Je suis frustrée de cette course, car je n’étais pas dans le coup tactiquement. Après, je suis bien remontée, mais cela ne suffira pas pour aller atteindre ce que nous étions venus chercher. Donc, je suis un peu déçue. Demain, il va falloir aller gagner la finale pour finir sur une bonne note puisque le podium n’est plus accessible. Il faut prendre le positif de cette semaine. On a bien travaillé pendant trois ans, j’en suis fière. À nous de trouver ce qu’il nous manque pour aller chercher, sur la prochaine préparation olympique, ce que j’ai vraiment dans le cœur. Nous étions venus là en nous fixant comme objectif d’être en finale avec les points qu’il faut pour jouer une médaille. Je n’ai pas réussi. Je n’ai pas de frustrations sur les autres journées, juste aujourd’hui. Maintenant, il faut se remobiliser pour demain et bien finir ces Jeux Olympiques. »

Du côté des hommes, pas de course aujourd’hui. Jean Baptiste Bernaz termine donc ses Jeux Olympiques à la 12ème place. C’est l’Australien Matt Wearn, Champion Olympique en titre, qui est bien parti pour faire le doublé puisqu’il possède 14 points d’avance sur le Chypriote Pavlos Kontides, fidèle de la série, et qui a lui-même 10 points d’avance sur l’étonnant Péruvien.

Jean-Baptiste Bernaz : « Les Jeux s’arrêtent là. C’était ma journée de rédemption mais on a cuit au soleil dans nos combinaisons sans naviguer. Il y a des jours sans, où on ne fait pas de manche… Et dans ces cas-là il vaut mieux avoir des points d’avance que de retard. Je suis déçu, pas tant pour la Medal Race de demain à laquelle je ne participerai pas, mais surtout de ne pas avoir l’occasion de dire aurevoir à tout le monde parce que je pense que je ne referai pas de Laser de sitôt. C’est dur. Hier j’ai fait une très mauvaise journée qui m’a mis dedans et aujourd’hui je ne peux pas la rattraper. 4 ou 20 c’est pareil. J’ai fait trop d’erreurs. Et la voile est un sport à erreurs, c’est celui qui en fait le moins qui gagne. Je n’ai clairement pas réussi à exprimer 100% de ce qu’on avait bossé et de là où j’en étais donc c’est ça qui est frustrant en fait. Je suis en pleine possession de mes moyens, il n’y avait pas de raison flagrante pour cet échec. On n’a pas fait de grand bilan encore avec le coach mais c’est sûr que ce n’est pas comme ça que j’imaginais le scénario des Jeux olympiques. »

3 courses pour les catamarans double mixte

Finalement, ce seront les Nacra 17 qui auront été les mieux servis aujourd’hui. Ce petit catamaran double mixte, équipé de foil, profite de sa volatilité et d’être sur la bonne zone de course du jour (Frioul) pour faire avancer son programme. D’abord sanctionnés d’un départ volé, puis vainqueur de la deuxième course du jour (voir par ailleurs), les Français terminent leur journée avec une douzième place. Au classement général provisoire, ils sont 5ème. Ce sont les Italiens qui continuent de dominer la flotte malgré une journée un peu moins bonne.

Tim Mourniac : « Oui, nous avons vu que nous étions BFD* à l’arrivée de la première course du jour. De notre point de vue, nous étions pile-poil sur le timing. Mais nous étions du mauvais côté, selon le comité. Nous allons essayer d’aller au jury pour nous défendre. Nous sommes surtout très fiers de notre réaction derrière. Remporter une course aux Jeux Olympiques aussi proprement, c’est une vraie fierté. Finalement, la frustration, elle vient de la dernière course. Nous avions les éléments pour faire à nouveau une belle course, mais l’enchainement nous a été moins favorable avec une erreur sur une manœuvre. Les parcours sont rapides, donc c’est difficile de revenir. »

Lou Berthomieu : « Oui, nous nous sentions bien sur la deuxième course. Nous étions sereins, peut-être un peu trop sur la première course. Nous avons une bonne vitesse et nous aimons bien ces conditions. Il y aura la même chose demain, donc il ne faut rien lâcher. »

Tim Mourniac : « C’est génial de régater à un tel niveau. Les courses sont très disputées, avec peu d’écart de vitesse. Les choix tactiques et les départs sont déterminants. Cela ne se joue à pas grand-chose, il y a tellement de densité. Dans l’ensemble, nous sommes plutôt fiers de ce que nous faisons. »

Lou Berthomieu : « Nous avons demandé une ouverture au Jury, car nous pensons qu’il y a de bons arbitres sur le comité de course et qu’ils peuvent reconnaître leur erreur. C’est aussi pour ne pas à avoir à y repenser dans les 6 prochains mois. Cela coûte cher en points et par professionnalisme, nous devons faire la démarche. »

// La course du jour : la force mentale de Tim et Lou en Nacra 17 //

Le sport de haut niveau, tel qu’il est pratiqué aux Jeux Olympiques, se joue très souvent sur des détails. La préparation, des sportifs et du matériel, est poussée à son au maximum. Et c’est souvent le « Mojo » du jour qui fait la différence et il peut vite faire des hauts des bas. Savoir rebondir, est la force des grands champions. Aujourd’hui, Tim Mourniac et Lou Berthomieu ont prouvé qu’ils avaient l’étoffe des meilleurs. Après un départ volé, les positionnant dernier de la course 7, nos tricolores réussissent la course parfaite. Lancée à 15h00, la course 8 se déroule dans un vent d’ouest d’environ 7 nœuds. Les Français partent milieu droite de la ligne de départ. Une position qui leur permet de virer assez rapidement pour aller chercher la droite du parcours. Un choix que partage la moitié de la flotte. Un bon choix puisque, environ 5 minutes, après le départ, le vent « prend de la droite ». Lou et Tim, qui avaient anticipé cette évolution, sont alors très bien placés pour aller chercher la première marque du parcours. Grâce à une bonne vitesse, ils sont les premiers à « descendre » le parcours. La suite de la course est une leçon de bons élèves à montrer dans tous les clubs de voile. C’est ainsi que sur la deuxième partie du parcours, ils gagnent la gauche en attendant que la flotte parte à droite, ce qui leur permet de la contrôler et d’arriver toujours en tête à la deuxième marque de parcours. Même tactique sur le tronçon suivant, un peu de gauche avant de repartir à droite. Un côté qui reste le bon choix, puisqu’après un petit retour, le vent repart sur la droite passant ainsi de 275 au moment du départ à 260 lors du passage de la 3ème marque de parcours. Le dernier retour se fera à droite après un beau jibe-set à la bouée, pour accompagner le vent. L’arrivée se passe sereinement avec une petite avance sur les Argentins et les Autrichiens.

BFD : Départ prématuré


Résultats des courses du lundi 5 aout :

Lauriane Nolot : Kitefoi féminin (Formula Kite) : 6 > 4 au général provisoire
Axel Mazella : Kitefoi masculin (Formula Kite) : 5 > 6e au général provisoire
Louise Cervera : dériveur solitaire (ILCA 6) : 22 > 8e au général provisoire
Jean-Baptiste Bernaz : dériveur solitaire (ILCA 7) : 12e au général provisoire
Camille Lecointre et Jeremie Mion : dériveur double mixte (470) : 5e au général provisoire
Tim Mourniac et Lou Berthomieu : Catamaran double mixte (Nacra 17) :UFD / 1 /12 > 5e au général provisoire

Résultats des épreuves Olympiques :

Sarah Steyaert et Charline Picon : dériveur double féminin (49ER FX) : médaille de Bronze
Hélène Noesmoen : windsurf (iQFOiL) : 7 du classement général
Nicolas Goyard : windsurf (iQFOiL) : 15 du classement général
Erwan Fischer et Clément Pequin : dériveur double masculin ( 49er) : 12 du classement général

Programme du mardi 6 aout :

Finale pour Louise Cervera : dériveur solitaire (ILCA 6)

Courses de qualification pour :

Camille Lecointre et Jeremie Mion : dériveur double mixte (470)
Tim Mourniac et Lou Berthomieu : catamaran (Nacra 17)
Lauriane Nolot : Kitefoil (Formula Kite)
Axel Mazella : Kitefoil (Formula Kite)


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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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