

Alexis Loison, skipper de Groupe REEL, 19e participation
« C'est une véritable fierté d’avoir le départ et l’arrivée de La Solitaire du Figaro Paprec en Normandie. Je suis très attaché à ma région et je vois que c'est une région qui est vraiment ouverte vers la mer, vers la course au large et vers les événements nautiques de manière générale. J'ai plutôt de bonnes statistiques sur les sorties de La Manche. Je connais bien les schémas mais cela se joue à rien à chaque fois. J’aimerais bien, cette fois-ci, franchir le rocher du Fastnet de jour. Nous savons que cette sortie de la Manche et le passage du Fastnet restent une route mythique. L’année dernière j’ai fait une belle navigation en Manche, j’espère bien réitérer cette année. Mais le gros morceau sera très certainement la dernière étape avec ce double contournement de la pointe du Cotentin. Tout peut se jouer à ce moment-là. L'enchaînement du Raz Blanchard et du Raz de Barfleur sera terrible. En fonction des marées, cela peut générer d’énormes écarts. Il faudra être très vigilant d’un bout à l’autre de la course pour espérer l’emporter ».

Jules Ducelier skipper de Région Normandie, 2e participation
« Avoir un départ et une arrivée en Normandie, c'est assez spécial. Je me suis déjà senti très chanceux l'année dernière avec un départ de Rouen. Cette année avoir en plus l’arrivée à Saint-Vaast-la-Hougue, à nouveau en Normandie, à quelques milles de là où j'ai été sélectionné il y a deux ans pour naviguer sur le Figaro Région Normandie est une incroyable chance. Ça sera une très belle sortie de la baie de Seine, puis on va jouer dans la Manche avec les courants et on monte jusqu'au Fastnet avec une traversée de mer d'Irlande pour redescendre. Et puis la dernière étape que l’on nous propose est quand même une étape de haute montagne.
A quelques milles de l'arrivée par les anglo-normandes, le Raz Blanchard et le Raz de Barfleur, nous savons tous que La Solitaire peut se jouer à quelques milles de l'arrivée. Rien ne sera jamais fini jusqu'à la toute fin. Mon objectif sur cette Solitaire est d'abord de naviguer de la meilleure des façons. C'est une course un peu spécifique, une course au temps. On enchaîne trois étapes. Chaque erreur peut faire basculer le classement général dans un sens ou dans l'autre. J'ai un peu de mal à me fixer un véritable objectif de résultat mais étant donné mes deux dernières saisons, avec une place dans le top 5, je pense que je serais à ma place. J'ai goûté au podium d'étape l'année dernière et j'ai encore ça dans un coin de ma tête ».
Edouard Golbery skipper de Seastemik, 3e participation
« J'ai l'impression de revenir aux sources à chaque fois qu'on fait des étapes en Normandie, ça fait super plaisir. La dernière fois que j'y suis allé, c'était lors d’un tour des ports de la Manche et je commençais tout juste à faire de la régate. Nous avions un petit bateau avec ma famille. C'est assez sympa d'y retourner maintenant après 3 participations à La Solitaire. Je suis plus de Granville, mon terrain de jeu était les îles Chausey et les Anglo-Normandes. Je connais moins bien la baie de Seine mais c’est assez intéressant d’y naviguer. Lors du convoyage vers Rouen nous avons pu expérimenter le passage au Raz Blanchard et Barfleur dans du vent fort au portant et nous avons pu nous rendre compte qu’il était très difficile d’aller s’abriter le long de la côte. Cette dernière partie va être assez sportive pour aller jusqu’à Saint-Vaast la-Hougue. Je suis assez satisfait cette année car j’ai enfin pu obtenir de bons résultats en double et une fois en solitaire. J’ai changé de bateau et surtout travaillé sur ma préparation physique et mentale. J’ai également un peu plus de budget, ça change aussi. Mon objectif est de prendre du plaisir. Je souhaite aussi raconter une belle histoire. Si je peux rentrer dans le top 10, je serais très satisfait. Ça fait 2 ans que sur La Solitaire, je m'enterre sur la 2ème étape. Je fais une première étape assez bonne, je suis à 20 minutes du 1er et sur la deuxième je suis à 12 heures. J'aimerais bien réussir à être un peu plus constant ».

Yvon Larnicol, skipper de Auray - Quiberon by Orlabay, bizuth
« Je suis originaire de Dieppe, je connais plus le nord de la France, un peu moins Le Havre et pas du tout la région de Saint-Vaast-la-Hougue. Ça sera une première pour moi et il faudra être très vigilant car avec les deux Raz à franchir, la tâche devrait se révéler assez complexe.
La première étape s'annonce assez ventée avec des conditions quand même extrêmes. On ne sait pas du tout à quelle sauce nous allons être mangés. On n'a eu que des courses de préparation dans du petit temps cette année. Lors du convoyage nous avons essayé de naviguer dans du vent fort pour se confronter un peu à ça.
En tant que bizuth, je ne sais pas du tout comment cela va se passer. Je n’ai jamais navigué en solitaire sur des distances aussi longues, ça va être une réelle découverte. J'ai vraiment hâte et sportivement je suis prêt, physiquement aussi, et techniquement on y est quasiment, on sera prêt pour le départ.
J’ai été préparateur ces 3 dernières années en Figaro alors d’être au départ cette année, c’est vraiment incroyable. Je travaillais pour Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) notamment alors naviguer face à elle je trouve ça génial. J’ai vraiment hâte de prendre le départ ».