Attaque d'un grand requin... en slow motion !
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Une caméra permettant d'enregistrer des centaines d'images à la seconde a permis de réaliser une vidéo plutôt effrayante d'attaques de requins en slow motion, comprenez au ralenti. Pas de quoi paniquer finalement : dans cette vidéo, les requins attrapent leurs proies pour se nourrir et pas des humains ! Et d'ailleurs, les attaques sur l'homme sont peu fréquentes et très souvent involontaires.
Où vaut-il mieux éviter de se baigner si l’on a peur de se faire croquer ? Un fichier américain recense toutes les attaques, mortelles ou non, depuis 2005 : l’International Shark Attack File. 65 attaques se produisent en moyenne chaque année, dont 6 mortelles en moyenne. En 2016, 124 personnes ont été attaquées et 8 ont perdu la vie, des chiffres au-dessus de la moyenne donc.
L’Australie
L’Australie est numéro 1 mondial des attaques de requins. En 2016, 3 personnes ont perdu la vie sous les dents des requins. La côte Est est la plus dangereuse, principalement le secteur de Sydney, mais aussi le sud vers Adélaïde. Requins blancs et requins tigres sont très présents sur les côtes préférées des surfeurs.
Hawaï (USA)
Chaque année, moins de 10 attaques sont recensées. La seule attaque mortelle enregistrée à Hawaï (depuis 2005) s’est produite en 2013.
L’Afrique du sud
2 attaques se sont produites en Afrique du sud en 2014 et l’une d’entre elles a été mortelle. En 2009, 4 personnes ont perdu la vie suite à leur rencontre avec un requin. Les surfeurs apprécient beaucoup les côtes de Cape Town, une zone peuplée de grands requins blancs. De nombreuses excursions pour touristes sont d’ailleurs organisées là-bas pour permettre aux curieux d’en apercevoir !
La Floride (USA)
Une trentaine d'attaques chaque année environ, et seuls deux décès en 10 ans se sont produits en 2010 et 2005. La grande majorité des victimes sont des surfeurs dans le secteur de Miami et Palm Beach. Les requins ont en effet pour habitude de migrer de la Floride jusqu’en Caroline du Nord au printemps. Il s’agit principalement de requins bordés : relativement petits (2 mètres 50 à 3 mètres maximum), ils sont particulièrement énergiques, capables de se propulser hors de l’eau pour attraper une proie.
La Californie (USA)
4 attaques en 2014 et aucun décès. Trois rencontres mortelles ont tout de même eu lieu en 2012, 2010 et 2008. Les plages d’Orange County, spot de surf réputé, sont connues pour être le lieu de résidence de nombreux requins blancs.
La Caroline du nord (USA)
Aucune attaque mortelle ces 10 dernières années. 2015 risque par contre d’être une année marquante : en moins d’un mois, 8 personnes ont été attaquées par des requins sur les plages de Caroline du Nord. Il s’agit du plus grand nombre d’attaques jamais enregistrées depuis le début du recensement. Une recrudescence de squales sur les côtes à priori liée à une eau très chaude qui attire tortues et poissons, et forcément les prédateurs.
La Réunion
Depuis 2011, la Réunion enregistre 21 attaques dont 9 mortelles, ce qui en fait la zone la plus à risque face aux attaques de requins. «La Réunion est l’une des plus dangereuses zones de surf au monde en ce qui concerne les requins, affirme Jean-Marc Groul, directeur de Seaquarium. 50% des attaques sont mortelles car les surfeurs vont dans les plages les plus dangereuses aux heures de chasse des requins, c’est comme faire du footing dans la savane africaine».
Le Brésil Aucune attaque en 2014, mais 1 mortelle en 2013. D’autres rencontres mortelles se sont produites en 2009 et 2006.
Les Bahamas
Aucune attaque ces dernières années, il faut remonter à 2010 pour trouver 2 attaques dont 1 mortelle.
Et la France métropolitaine ?
Aucune attaque n’a eu lieu en métropole depuis plus de vingt ans. Une cinquantaine d’espèces de squales nagent pourtant dans les eaux françaises, dont une trentaine dans le Golfe du Lion, sur 400 espèces dans le monde. Le requin peau bleue, dont la taille n’excède pas quatre mètres, est le plus présent même si sa population a chuté de presque 90%. Parmi les espèces les plus courantes, les pêcheurs capturent également souvent des requins taupe ou encore des requins renard. Le grand requin blanc est un autre habitué des eaux méditerranéennes. Celui-ci se rencontre au large et se nourrit principalement de thon. Tous ont un point commun, leur disparition progressive, en raison de la pêche et de la pollution.