Un fort séisme, de 7,4 degrés, a secoué mercredi à la mi-journée la côte Pacifique du Guatemala, faisant une dizaine de morts dans ce pays, et provoqué des mouvements de panique jusqu'au Mexique et au Salvador voisins.
La zone la plus touchée a été le département de San Marcos, sur la côte guatémaltèque, à environ 250 km à l'ouest de la capitale. C'est dans cette région, où des véhicules ont été détruits, des routes coupées et les télécommunications interrompues, que des décès ont été recensés.
Ce tremblement de terre sous-marin, d'une magnitude de 7,4, a été enregistré à 16H35 GMT, a annoncé le Centre américain de géophysique (USGS) dans un communiqué. Il a eu lieu à 41,6 kilomètres de profondeur, son épicentre s'étant situé en mer à 24 kilomètres au sud-ouest de la ville de Champerico.
"Les rapports des collègues de la zone (proche de l'épicentre) indiquent qu'il y a 10 morts, approximativement", a déclaré au téléphone Sergio Vazquez, le porte-parole des pompiers du Guatemala, pays qui compte environ 14 millions d'habitants.
Il a précisé que les décès avaient été signalés à San Pedro Sacatepéquez, village adjacent à San Marcos, chef-lieu du département du même nom.
Le secouriste a ajouté qu'il y avait des difficultés dans les communications en raison de la destruction de relais téléphoniques et de coupures dans l'alimentation en électricité.
Des habitants ont décrit des murs effondrés, pour certains sur des véhicules. Des routes ont également été coupées par des chutes de pierres, selon des témoins.
Le ministre de l'Ene&eacrgie, Erick Archila, a déclaré que le tremblement de terre avait provoqué des coupures d'électricité pour 73.000 foyers, soit dans la quasi totalité du département de San Marcos. Il a indiqué que le courant devrait être rétabli dans une dizaines d'heures.
"C'est un pays qui est constamment exposé à des menaces (...) et maintenant la menace est un tsunami sur la côte salvadorienne, particulièrement sur les plages de la zone occidentale", a déclaré le président dans une allocution publique.
"Nous ne parlons pas d'un tsunami de grande ampleur, mais d'effet locaux, c'est pourquoi les avertissements sont locaux", a expliqué Daysi Lopez, porte-parole de l'observatoire de l'environnement salvadorien.