Invoquant le droit maritime, les Pays-Bas ont demandé aux autorités russes de libérer les 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, arrêtés après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom, a-t-on appris mercredi de source officielle.
L'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais et "conformément au droit maritime, les Pays-Bas ont demandé aux autorités russes de libérer immédiatement le navire et son équipage", a indiqué le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans dans un courrier adressé mercredi au Parlement.
Les membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, quatre Russes et 26 d'autres nationalités, ont été placés dans des centres de détention provisoire de Mourmansk (nord-ouest de la Russie) et de sa région, après avoir été amenés à terre pour interrogatoire.
Le navire avait été arraisonné jeudi dernier par un commando héliporté des garde-frontières russes, puis remorqué jusqu'à la rade de Mourmansk et mis au mouillage.
Le gouvernement néerlandais envisage d'engager une "procédure légale (contre l'arrestation de l'équipage) y compris devant le Tribunal international de l'ONU pour le droit de la Mer" en fonction des informations que fournira Moscou sur les charges retenues, a indiqué M. Timmermans. Il a en outre indiqué avoir parlé de cette affaire avec son homologue russe Sergueï Lavrov en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.