Après une semaine de relative accalmie sur le front des intempéries, les prochains jours s'annoncent à nouveau venteux avec un épisode de gros temps attendu en Méditerranée entre mercredi et samedi prochain.
Un contexte fortement dépressionnaire
En effet l'anticyclone des Açores sera bien trop loin pour nous protéger. Par ailleurs, l'anticyclone scandinave restera chez lui. Entre ces 2 anticyclones c'est donc le défilé des perturbations qui recommence, avec des coups de vent d'intensité moindre que les épisodes tempétueux que nous avons connus en décembre et début janvier.
Les côtes de la Manche et le littoral atlantique seront à nouveau affectés par quelques coups de vent, et c'est surtout entre mercredi et jeudi que le risque de mauvais temps sera maximal avec une atmosphère très agitée, une mer formée, une houle importante au large, le tout associé à des dépressions classiques (on ne parle plus de tempête) circulant de l'Atlantique nord vers les îles britanniques. On attend tout de même des rafales de 80-90 km/h avec des pointes à 100 km/h près des caps et côtes exposés.
Vers un épisode de gros temps et un coup de mer en Méditerranée ?
La Méditerranée ne sera hélas pas épargnée. Avec un vent de Sud de plus en plus turbulent à partir de mercredi, des remontées pluvio-instables vont s'organiser depuis l'Algérie et la Tunisie et atteindre les côtes françaises, tout cela étant lié à des dépressions qui vont se creuser sur le bassin méditerranéen. Entre mercredi et vendredi prochain, la situation pourraît même devenir "explosive" car une perturbation risque d'onduler plus de 48 heures d'affilée entre la Corse et les et le sud-est, apportant de très importantes lames d'eau (jusqu'à 150 litres d'eau au m² dans l'intérieur des terres) mais surtout un puissant vent de Sud à Sud-est pouvant engendrer un véritable "coup de mer" sur certaines portions littorales, avec des phénomènes de submersions à redouter.
Si pour le moment il faut rester prudent sur l'intensité et la durée de cette dégradation attendue en Méditerranée, la situation reste tout de même à surveiller, et nos services vous tiendront informés régulièrement sur cette tendance.