Arthur Guérin-Boëri, champion du monde d'apnée
Pour la première fois au Grand Pavois La Rochelle, les visiteurs auront l'occasion de rencontrer un champion du monde d'apnée.« Arthur Guérin-Boëri est un athlète français, spécialiste de l'apnée. Après avoir débuté sa carrière en 2011, le Français de 32 ans a enchainé les performances, au point de devenir l'un des meilleurs apnéistes au monde. Quintuple champion du monde, triple recordman du monde, Arthur Guérin-Boëri a encore soif de victoires et de dépassement de soi. Pour preuve, son record établi sous les eaux glacées des lacs finlandais qui lui vaut une entrée au Guinness Book. Mais aussi son livre, le « Bien-Etre sous l'eau » (Genèse Edition, avril 2017), par lequel il entend démocratiser l'apnée, véritable mode de vie et source de relaxation pour tout un chacun ». Un grand moment de partage !
Découvrez l'Arctique et la Golden Globe Race
Partager des expériences, donner des conseils, écouter des récits d'aventure... Le Grand Pavois La Rochelle réunit des marins ou des bateaux aux histoires passionnantes. Cette année, les visiteurs pourront découvrir trois personnalités exceptionnelles pour des expéditions inhabituelles en Arctique avec un thème commun le réchauffement climatique et ses conséquences, ainsi que deux aventuriers des temps modernes puisqu'ils participeront, pour célébrer les 50 ans de la course, à la mythique Golden Globe Race.
Yvan Bourgnon présentera son "Défi Bimédia", passage du Nord-Ouest en catamaran de sport !
Yvan Bourgnon reviendra juste de son épopée des glaces le "Défi Bimédia". C'est avec son catamaran de sport de six mètres de long sans habitacle dénommé Louloutte (ndlr avec lequel il avait déjà effectué son dernier tour du monde) qu'il aura parcouru 8000 kms du Pacifique à l'Atlantique par le nord canadien, de Nome en Alaska à Ingsugtusok au Groenland. Ce passage est une nouvelle route océanique possible, grâce (ou à cause) du réchauffement, entrainant depuis quelques années une fonte partielle de la banquise entre le pôle et le continent. Ce passage est mythique parce qu'il ouvre une nouvelle voie de navigation, impraticable il y a encore quelques années. Ce sera le premier passage en solitaire sur un voilier non habitable, une première mondiale !
Sébastien Roubinet, la voie du pôle
Sébastien Roubinet, partira en 2018 à bord du « prototype voilier/char-à-glace » qu'il a construit et traversera l'océan Glacial Arctique de l'Alaska au Spitzberg en passant par le pôle nord. Ce bateau hybride est fait pour naviguer sur l'eau, glisser sur la glace et être tiré par l'équipage. Sa construction ultra-légère, ses coques gonflables indéchirables, son système de carre sous la dérive, ses safrans, et son « sur-toilage » en font le bateau idéal ! Cette mission sera aussi scientifique avec des mesures de terrain pour voir où en est la banquise qui diminue dramatiquement chaque année.
Anne Quéméré, Artic Solar, première traversée solaire polaire !
Anne Quéméré n'en est pas à son premier coup d'essai ! Spécialiste des navigations de l'extrême, elle viendra présenter la nouvelle version de son bateau solaire. Anne devait partir cet été de Tuktoyaktuk mais le voyage a été repoussé en 2018, afin de parfaire la préparation du bateau qui a pris du retard. Il faut savoir que l'été ne dure que deux mois, le soleil n'est à son apogée que juillet et août. Les glaces se refermant ensuite, Anne a été contrainte de repousser sa traversée à l'année prochaine. Elle devra parcourir 3500 km en solitaire dans l'Arctique en autonomie totale à bord d'un prototype minimaliste uniquement propulsé à l'énergie solaire, pour rejoindre l'Ile de Baffin. Son bateau équipé d'un moteur électrique possède également des panneaux solaires qui devraient fournir l'énergie nécessaire. A bord de son prototype, Anne aura une position d'observatrice privilégiée pour observer le plancton lors de son « bloom », sa floraison, au moment même où ces organismes sont libérés par les glaces. Les observations réalisées devraient être pertinentes, puisque effectuées dans un biotope totalement vierge. Celles qui ont pu être menées à bien jusqu'à présent sont peu nombreuses car ces régions isolées restent difficiles d'accès ; la plupart de l'année.
Et bien d'autres...