Le Japon remporte le titre mondial du relais, et s’affirme comme une nation forte du surf planétaire à trois ans des Jeux Olympiques qu’il organise à Tokyo et de l’entrée du surf au programme des JO.
5 surfeurs, 10 vagues, 45 minutes
Après six journées marathon de compétitions individuelles, de l’aube au coucher du soleil, la « Aloha Cup », l’épreuve du relais, a permis aux surfeurs des 8 meilleures nations de l’édition 2016 de disputer un titre mondial officiel, mais aussi de conserver des forces pour ceux qui sont concernés par les finales de dimanche.
Disputé à cinq - quatre garçons et une fille - la « Aloha Cup » symbolise l’esprit d’équipe et de solidarité qui règne sur ces Mondiaux ISA. A tour de rôle, chaque surfeur de chaque équipe se lance en courant à l’eau depuis les boxes installés sur la plage, pour surfer deux vagues maximum et revenir passer le relais à un coéquipier. Toutes les vagues (10 au total) sont notées. Quarante-cinq minutes sont imparties et le dernier relayeur doit impérativement être rentré dans son box avant le coup de trompe final, sous peine d’une pénalité de 5 points.
Le Japon triomphe à domicile
Après avoir remporté sa demi-finale devant le Japon, les Etats-Unis et l’Afrique du Sud, la France n’a finalement pu faire mieux que troisième en finale. Porté par tous ses supporteurs, le Japon remporte le premier titre mondial de son histoire. Tout sauf anecdotique à moins de trois ans des Jeux Olympiques qu’il organise à Tokyo et qui comportera une épreuve de surf pour la première fois de notre sport.
A la lutte avec Hawaii pour la deuxième place, l’équipe de France échoue à 1,75 point de la médaille d’argent.
Les grandes finales dimanche
Les Mondiaux Vissla ISA junior se concluent dimanche (la nuit prochaine en heures françaises), avec les quatre finales individuelles qui détermineront le classement général définitif aux points des nations. Versés en repêchages, les Français Hina Conradi (U16), Neis Lartigue (U18) et Marco Mignot (U18) doivent impérativement finir aux deux premières places de leur série pour accéder à la grande finale de leur catégorie, et ainsi jouer le titre mondial.
Après les médailles d’or successives de Léo-Paul Etienne (2014), Tessa Thyssen (2015) et Thomas Debierre (2016), va-t-on assister à un nouveau sacre tricolore ? Ce serait une très bonne chose pour celle et/ou celui qui y parviendra. Pour elle/lui mais aussi pour l’équipe de France à la lutte avec le pays hôte et les Australiens pour la médaille de bronze des nations.
Les Bleus sont actuellement quatrièmes derrière les Japonais. Loin devant, les Etats-Unis (1er) et Hawaii (2e) ne peuvent plus être rejoints. L’un ou l’autre succèdera à la France au palmarès.