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Le catamaran Race for Water, entièrement propulsé grâce à des énergies renouvelables, étudie l'impact de la pollution au plastique sur les coraux de Nouvelle-Calédonie, dont les récifs sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, a indiqué mardi son équipage. Cette mission intervient alors que la collectivité a décidé d'interdire d'ici 2020 tous les objets en plastique à usage unique.
Avec ses allures de vaisseau futuriste, ce bateau, qui a pour seules sources d'énergies le soleil, le vent et l'océan, est en escale en Nouvelle-Calédonie dans le cadre d'une "odyssée" de cinq ans, partie en avril 2017 de Lorient. Ambassadeur de la transition énergétique et de la préservation des océans, son équipage a accueilli à bord, du 6 au 15 février derniers, des scientifiques de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) de Nouméa. "Nous sommes allés dans la baie de Prony (sud de l'archipel, NDLR) pour faire un état des lieux de la pollution aux microparticules de plastique des eaux calédoniennes et de leur effet sur les coraux", a déclaré à la presse Claude Payri, directrice de recherche. Elle a précisé que les données collectées dans le lagon calédonien, le plus grand du monde d'une richesse corallienne exceptionnelle, étaient en cours d'analyse.
Race for Water est à Nouméa jusqu'au 25 mars, avant de mettre le cap sur Vanuatu.