La baignade et les activités nautiques sont à nouveau possibles sur la plage d'Etretat, après deux semaines d'interdiction, a annoncé mercredi la préfecture de la Seine Maritime.
A l'origine de l'interdiction, prononcée le 18 juillet, un incendie à la station d'épuration de la célèbre cité balnéaire normande, en plein "pic de fréquentation" touristique. Outre Etretat, l'interdiction de baignade et d'activités nautiques concernait aussi les plages voisines d'Yport, Le Tilleul et Vattetot-sur-mer.
Au vu des résultats des analyses bactériologiques, la préfecture a levé le 26 juillet l'interdiction qui pesait sur les plages d'Yport, Le Tilleul et Vattetot-sur-mer. C'est à la suite d'analyses complémentaires réalisées par l'Agence régionale de santé (ARS) que les autorités ont de nouveau autorisé, à partir de mercredi, la baignade à Etretat. A la suite d'un incendie d'origine accidentelle dans la nuit du 17 au 18 juillet, la station d'Etretat n'avait plus "la capacité d'épuration normale de l'eau", avait indiqué la préfecture.
En revanche, comme c'est le cas depuis le 10 juillet, la pêche et la consommation des coquillages filtreurs restent interdites sur le littoral et dans les eaux maritimes entre les communes du cap d'Antifer et Veulettes-sur-mer (Seine-maritime), ce qui inclut les quatre plages où la baignade est à nouveau autorisée. L'interdiction de pêche avait été décidée en raison de la présence d'une algue (le dinophysis), selon l'Agence régionale de santé (ARS).