Jean-Baptiste Bernaz finalise sa préparation pour le Championnat du Monde de Laser, qui se disputera du 9 au 16 février à Melbourne, en Australie. À moins de six mois des Jeux Olympiques, les meilleurs laséristes internationaux vont se jauger et s’affronter pour le titre mondial.
« Je vais le jouer à fond parce que c’est un Mondial avec un beau titre à la clé et que c’est peut-être mon dernier. Dans ma tête, c’est aussi un moment où je vais me jauger pour les Jeux. Ça sera l’occasion de voir où on en est avant la dernière préparation. Si je réussis, c’est que tout va bien, que je suis dans le timing. Si je rate, j’ai deux sessions de rattrapage, une en mars et une en mai. »
D’ici le 26 juillet et le lancement des épreuves de voile de Tokyo 2020, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir : le mois de mars consacré à l’entrainement, Palma et Hyères en avril, mai pour peaufiner, puis Enohima en juin, ultime épreuve préparatoire avant l’été. Un programme qui dépendra de la décision de la FFVoile qui devrait désigner, d'ici le printemps, le Français qui représentera le pays en Laser aux Jeux Olympiques. Pour le méditerranéen Jean-Baptiste Bernaz, ça serait la quatrième sélection après Pékin en 2008 (8e), Londres en 2012 (10e) et Rio en 2016 (5e).
Melbourne : 4 saisons dans une même journée
L’immense baie de Port-Phillip et ses eaux chaudes et peu profondes, accueilleront donc les mondiaux de Laser début février. Avec le désert au nord et l’océan Indien au sud, les conditions météo peuvent être très variables, tout comme l’orientation et la force des vents. « Il peut faire 40° le matin avec le vent du nord et 15° l’après-midi quand le thermique se lève du sud, avec de violentes transitions dans la journée, comme au lac de Garde mais en plus fort. Le vent est parallèle à la côte, il bouge pas mal, donc il y a un jeu à trouver. »