Pour faire face aux risques d’un choc économique, la Fédération des Industries Nautiques (FIN) demande l’affectation d’une part de la fiscalité de la plaisance pour aider la filière. Après deux mois d’arrêt, les 5500 entreprises de la filière nautique abordent la prochaine saison, très fragilisées. Si une reprise en demi-teinte s’amorce actuellement, elle ne doit pourtant pas occulter la réalité des risques à venir.
La FIN demande au Gouvernement d’en affecter exceptionnellement 25% pour aider la filière à faire face au choc économique. La fiscalité acquittée par les plaisanciers (DAFN et Permis Plaisance) est évaluée à 70 millions d’euro par an. « Nous sommes conscients des efforts budgétaires déjà consentis aux autres secteurs. La filière nautique n’a pas coutume de faire appel à l’aide publique, ce n’est pas dans son ADN. Aujourd’hui, les circonstances sont exceptionnelles et c’est pourquoi nous appelons à un soutien financier public, évalué à 15 millions d’euros. »