L’IMOCA Initiatives-Cœur a été remis à l’eau le lundi 31 août, à l’issue d’un chantier estival essentiellement basé sur la vérification de pièces importantes dans l’optique du Vendée Globe. « Nous avons par exemple démonté la quille, le palier de quille, les safrans, pour les contrôler après les navigations effectuées en début d’année. Nous avons vérifié que tout allait bien au niveau du nouveau mât. L’équipe a aussi travaillé sur des points d’ergonomie et d’énergie à bord », détaille Sam Davies.
Mais la nouveauté la plus visible est ailleurs, comme l’explique Sam Davies : « Le bateau est en configuration Vendée Globe, avec ses voiles neuves à poste. C’est plutôt rassurant d’avoir un tel niveau de préparation à plus de deux mois du départ. Le timing n’est pas simple à trouver pour se mettre en configuration tour du monde : il faut à la fois ne pas trop user le matériel avant le départ, mais aussi prendre le temps de s’habituer au bateau tel qu’il sera sur le Vendée Globe. » Depuis la remise à l’eau d’Initiatives-Cœur, Sam a enchaîné les navigations avec notamment une instructive sortie de 24 heures.
48 heures Azimut : « Je ne me mets pas trop la pression »
Sam Davies s’apprête à participer pour la cinquième fois au Défi Azimut. Le rendez-vous le plus attendu est un parcours de 48 heures en solitaire, réunissant 20 skippers de la classe IMOCA, avec un départ prévu jeudi à 15h30. « C’est la dernière échéance avant le Vendée Globe mais je ne me mets pas trop la pression », souligne Sam. « Le vrai grand test a été la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne qui s’est très bien passée. J’ai déjà fait mes preuves, je sais que je me sens bien à bord de mon bateau et que je peux performer. Le Défi Azimut va avant tout permettre de continuer à progresser dans la connaissance du bateau, de valider, de faire une petit job list si besoin. Je vais prendre du plaisir et je me connais : je suis une compétitrice donc je ne vais pas pouvoir m’empêcher de faire au mieux. »
Le menu du Défi Azimut est complet car en plus de la course de 48 heures, deux autres épreuves sont prévues. Mercredi, Sam et ses concurrents prendront part à des runs de vitesse. L’objectif : obtenir le meilleur temps sur un parcours de 1,5 mille. « C’est un exercice spectaculaire qui donne des images magnifiques car on tire beaucoup sur les bateaux », se réjouit Sam. « C’est aussi l’occasion de partager un moment sympa avec l’équipe technique et aussi des journalistes. » Dimanche, le Tour de l’île de Groix permettra également de naviguer en équipage. « Le format du Défi Azimut est parfait. On peut à la fois s’exprimer au large comme on aime le faire et avoir des moments de partage et de show », conclut Sam.