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« Faire entrer un voilier dans deux sacs ? » C’était le défi de la Designer Marion Excoffon il y a 7 ans. Les voiliers gonflables Tiwal naviguent aujourd’hui sur les 5 continents et la PME française a expédié son 1 500ème bateau cet été. Le dériveur breton, qui a pris toute sa place dans le paysage nautique français, voit maintenant ses ventes tripler aux Etats-Unis, qui deviennent son premier marché.
Le 1500e bateau expédié cet été
Depuis son atelier de production près de Vannes en Bretagne, la PME a expédié son 1 500ème bateau cet été. Les Tiwal naviguent dans plus de 50 pays et l’entreprise réalise désormais 72% de son chiffre d’affaires à l’export. Malgré un printemps très mauvais commercialement du fait du Covid-19, Tiwal affichera cette année une croissance à deux chiffres.
Tiwal triple ses ventes aux USA
Tiwal a dès le départ misé sur les Etats-Unis, en constituant une filiale à Boston. La PME a ensuite levé 800 K€ en 2017 pour financer son développement outre-Atlantique. Cette année, elle triple ses ventes dans le pays, principalement par la vente en ligne. « Il nous a fallu 5 années pour trouver nos marques et définir une stratégie payante. Les Etats-Unis sont devenus notre premier marché, soit près de 30% de notre chiffre d’affaires. Et ce n’est que le début. Le potentiel de croissance reste important. » confie Emmanuel Bertrand, Président et co-fondateur de Tiwal. Les dériveurs Tiwal avaient par ailleurs reçu les prestigieuses récompenses du Boat of the Year et Best Boat par les deux plus grands magazines de voile américains SAIL et SAILING WORLD.
Ventes aux USA : 2/3 par internet
Sur le marché américain, Tiwal réalise cette année plus des deux tiers de son chiffre d’affaires en vente directe sur internet. Pour Emmanuel Bertrand c’est également une réussite notable : « Le pari de réussir à vendre des bateaux à 6 000 € sur internet n’était pas gagné d’avance. Nous sommes content dans la période actuelle d’avoir investi depuis plusieurs années dans notre infrastructure e-commerce. Nous en retirons les bénéfices aujourd’hui. C’est une mécanique complexe à mettre en place pour être efficace ».