De quoi atteste-t-il ?
Ce certificat est gratuit, et doit être reconnu dans les 27 pays de l'UE, plus Suisse, Liechtenstein, Islande, Norvège. Il s'applique à trois situations : il atteste qu'une personne a été vaccinée contre le Covid-19, qu'elle a passé un test négatif, ou encore qu'elle est immunisée après avoir contracté la maladie.
Quand est-il mis en place et pour combien de temps ?
Ce règlement a une durée de validité de douze mois. Une durée d'«application progressive» est prévue, avec un délai de grâce jusqu'au 12 août pour les pays qui ne seraient pas prêts dès le 1er juillet pour délivrer des certificats selon le modèle européen. Pendant cette période, les autres États doivent accepter des documents nationaux à condition qu'ils comportent les données requises au niveau européen.
Quels vaccins sont acceptés ?
Les pays sont tenus d'accepter sur leur sol les voyageurs vaccinés avec les quatre produits autorisés au niveau européen : ceux de Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson. Les États membres peuvent – mais ne sont pas obligés —, admettre aussi les personnes vaccinées avec des sérums autorisés dans certains pays de l'UE (comme le russe Spoutnik utilisé en Hongrie), ou avec des produits homologués par l'OMS (comme le chinois Sinopharm).
Ce certificat dispense-t-il forcément de la quarantaine ?
Le certificat est censé dispenser son titulaire d'un test supplémentaire ou d'une quarantaine à l'arrivée, mais il est toujours possible pour un État membre d'introduire des restrictions si la situation du pays ou de la région de provenance du voyageur se détériore. Dans ce cas, l'État doit informer la Commission et les autres pays si possible 48 heures avant l'introduction de ces restrictions.
Numérique ou papier : sous quelle forme se présente-t-il ?
Le certificat comporte un code QR et une signature numérique attestant de son authenticité, qui pourront être lus par tous les pays de l'UE. Il peut être présenté aux autorités chargées de le contrôler sous forme digitale sur smartphone, ou imprimé sur papier. Il revient aux États membres de décider s'ils intègrent ce certificat dans leur application de traçage nationale, ou s'ils utilisent une application distincte.
Outre l'UE, s'étendra-t-il à des pays tiers ?
L'Union européenne est en discussions avec un certain nombre de pays tiers, dont le Royaume-Uni et les Etats-Unis, pour une reconnaissance mutuelle et une interopérabilité des documents.