Nommée par Banque Populaire Méditerranée porteuse de la flamme olympique au sein du collectif de la banque « Tous passionnés de voile en Méditerranée » qui courra à Marseille le 9 mai prochain, Lauriane Nolot sera, quelques semaines avant, la marraine de la 58ème édition de la Snim ! Après des performances qui ont déjà marqué l’histoire du kitesurf français, la jeune femme a été élue marin de l’année 2023, dans le sillage de Michel Desjoyeaux, Loïck Peyron, Franck Cammas ou Charles Caudrelier. Quelle plus belle ambassadrice pour l’événement phare de la Société Nautique de Marseille, ouvert aux meilleurs solos, duos et équipages de régate, qui vont animer la future rade olympique pendant le week-end de Pâques.
Lauriane Nolot : une super championne
Née à Toulon en 1998, Lauriane Nolot incarne la génération kitesurf avec une immense sourire et un enthousiasme communicatif. Témoin d’une passion profondément ancrée dans sa famille, elle entreprend à l'âge de 16 ans de mettre ses pas dans ceux de son père et de son frère. A 19 ans, elle plonge dans le monde de la compétition en rejoignant le pôle d'entraînement d'Ariane Imbert à Hyères, découvrant ainsi son amour pour le défi et l'adrénaline. Poursuivant ses étude de Master en création numérique, elle développe une véritable obsession pour sa discipline, la poussant à se perfectionner jusqu’à devenir l'une des meilleures au monde. L'année 2021 marque un tournant décisif dans son cursus. Malgré la crise sanitaire, elle saisit l'opportunité de représenter la France alors que le Formula Kite est confirmé comme l'une des nouvelles disciplines olympiques pour les Jeux de 2024. Son intégration dans l'équipe nationale sous les couleurs de l’armée de l’air et de l’espace est couronnée de succès, et elle gravit rapidement les échelons pour devenir championne, jusqu’à l’incroyable triplé de l’année 2023 : Championne du monde, médaillée d’or au Test Event à Marseille et enfin vainqueur de la coupe du monde qui lui valent le double titre de Marin de l’Année et de Rolex Sailor of the Year.
« Le plan d’eau de Marseille est l’un de plus compliqués que l’on puisse trouver en Méditerranée. C’est une baie qui est très fermée, avec de beaux reliefs autour, donc le vent y est très souvent capricieux, mais c’est ce qui va faire je pense la beauté du jeu sur l’eau. » analyse l’athlète qui en a fait son terrain de jeu en vue des épreuves olympiques « Que le meilleur gagne ! »
IRC, Monotypes : rassemblement au sommet pour la 58ème Snim
Vendredi 29 mars à 15 heures, la Société Nautique de Marseille lancera le coup d’envoi officiel de la saison pour les meilleurs régatiers en solo, duo et équipage, avec la possibilité d’une ouverture par la grande course, en fonction de la météo. C’est dire si le rendez-vous du week-end de Pâques est d’ores et déjà dans tutes les têtes, et combien les protagonistes espèrent tirer profit de leurs activités hivernales, que ce soit au travers de leurs entrainements ou d’optimisations sur le matériel. Pour la centaine de bateaux en lice pour cette épreuve de grade 3, le but est clair : marquer de leurs sceaux cette entrée en matière, ou tout du moins, trouver leurs repères dans la hiérarchie méditerranéenne 2024.
Chez les IRC, la présence de Louis Barbet pour la première fois à la barre du célèbre Ker 46 Tonnerre de Glen, ou encore de Victor Bordes et Matteo Sollari à bord du Sydney 43 de Géry Trentesaux Long Courrier sont les meilleures preuves de la pertinence du programme des Minots, conçu et soutenu par la Nautique entre 2020 et 2023. On suivra également avec intérêt les tous premiers bords en course du Sun Fast 30 One Design Alwena for Pure Ocean de Ludovic Gérard et son équipage. Ce nouveau monotype, léger et abordable, construit par Jeanneau sur plans VPLP, a été conçu à l’initiative de l’ex UNCL – aujourd’hui pôle course du YCF, en partenariat avec le RORC en Angleterre et le Storm Trysail Club aux Etats-Unis, pour servir de support accessible pour les générations futures de la course au large.
Du côté des monotypes, la pression monte également. C’est le cas notamment en J70, avec pas moins de 16 équipages engagés à la Snim – quasiment le double de l’an dernier ! - épreuve retenue pour servir de support à la Coupe de France. Cet attrait pour la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée s’explique aisément au vu du record toutes catégories atteint avec pas moins 13 manches validées en 2023 sur le même plan d’eau ! Les Grand Surprise, de leur côté, avaient tout de même engrangé l’impressionnant total de l1 courses.