
Le skipper de Freelance.com, qui a débuté l'IMOCA il y a deux ans, vient de franchir une étape décisive dans son projet. En allant au bout de The Transat CIC, Guirec soudée s'est assuré de sa place sur la ligne de départ du plus connu des tours du monde.
Il n'avait encore jamais régaté en bateau et encore moins pris de départ d'une course de voile (hors planche à voile) de toute sa vie. Guirec Soudée l'aventurier, lui qui a parcouru les mers du monde à la voile et à la rame, ne s'était pas frotté à l'effervescence des compétitions. Mais ça, c'était avant 2022, l'année où il s'est lancé dans un projet fou : participer au Vendée Globe, la plus iconique des courses au large. Aidé par Freelance.com qui l'accompagne depuis ses débuts en IMOCA et par une équipe dévouée qui s'emploie au quotidien à ses côtés, Guirec est en passe de réussir son pari.
Plus de 24 000 km parcourus en course !
L'exploit est de taille pour celui qui s'est jeté dans le grand bain en 2022 seulement. C'était à Brest lors de la Guyader Bermudes 1000 Race. Après cette première expérience, Guirec a disputé quatre transatlantiques dont les plus prestigieuses du calendrier : Route du Rhum-Destination Guadeloupe (novembre 2022), Transat Jacques Vabre-Normandie Le Havre (novembre 2023), Retour à la Base (décembre 2023), The Transat CIC (mai 2024). Ainsi depuis ses débuts, Guirec a parcouru en course 15 281 milles, soit 24 592 km !
Son assiduité et sa ténacité lui permettent déjà d'être qualifié pour le Vendée Globe (sous réserve bien entendu de la communication officielle). Il fait en effet partie des marins les mieux placés dans la « course aux milles », le système de qualification qui donne la prime aux marins les plus assidus dans les courses prestigieuses. Sa persévérance lui offre donc une place pour le départ du tour du monde qui aura lieu le dimanche 10 novembre prochain.
Guirec Soudée : « j'ai trop hâte d'y être »
« C'est vraiment génial ! Je suis forcément soulagé de savoir que je serai au départ du Vendée Globe. On savait que si je participais à toutes les courses depuis le début de saison, il n'y aurait pas beaucoup de risques. Pour les partenaires, l'équipe et moi, c'est bien de se dire que cette question - de ma participation ou non au Vendée Globe - n'a plus lieu d'être. D'une certaine façon, je ne suis pas surpris parce que je ne me suis jamais dit que ça aurait pu être problématique : on a tout bien fait, on était dans le bon timing. J'ai trop hâte d'y être, de revenir dans les mers du Sud, de vivre cette aventure à bord de ce bateau ! »