Dans quelques semaines, du 12 au 17 juillet, Brest accueillera la 8e édition de ses emblématiques Fêtes maritimes. Une nouvelle fois, ce festival portuaire, véritable pilier culturel et maritime du territoire, alliera habilement tradition et modernité.
Revenant en force après l’annulation de 2020, l'événement se réinvente avec une vigueur renouvelée, suscitant une grande attente chez tous ses participants. Tout en conservant l'esprit originel des Fêtes, illustré par la présence de nombreuses flottilles qui incarnent l’essence de ce rassemblement portuaire, cette pause forcée a été l’occasion pour l’organisation de repenser et de moderniser son offre. L’édition 2024 s’adapte ainsi aux nouvelles innovations technologiques et aux enjeux sociétaux actuels, enrichissant l’expérience des visiteurs.
À ce titre, Brest 2024 aligne, à terre, une liste fournie de nouveautés (à l’instar des innovations de la programmation artistique dont le spectacle nocturne de 400 drones et le mapping vidéo sur le bâtiment du Grand Large) lui permettant de réaffirmer sa volonté d’ouverture à tous les publics et de se positionner parmi les grands événements estivaux français.
Les Fêtes maritimes de Brest ont toujours été façonnées par les expériences de ses participants, bretons ou visiteurs de passage. Chacune des 7 dernières éditions témoigne ainsi de l’engagement à placer ce public au cœur du dispositif festif.
Pour une expérience visiteur optimale et immersive, 5 Escales maritimes et 6 Villages thématiques viennent ainsi structurer le périmètre de cette 8e édition et ses 7 kilomètres de quais, les transformant en véritable parcours de visite accessible à tous.
8 grands navires accessibles en visite de pont
-> 3 grands voiliers :
Le Belem (1896) : trois-mâts français de 58 mètres de long, dernier des grands voiliers de commerce du XIXe siècle encore en navigation, actuellement utilisé pour l’enseignement de la voile.
Le Santa Mahia Manuela (1937) : quatre-mâts portugais de 68 mètres de long, survivant de l’ère des grands voiliers de pêche portugais, devenu navire-école.
Le Gulden Leeuw (1937) : trois-mâts néerlandais de 70 mètres de long, amarré pendant les Fêtes au Qu§i Crédit Agricole de Bretagne.
-> 2 navires de la Marine nationale :
L’Andhomède (1985) : chasseur de mine tripartite (CMT).
Le BSAM Gahonne (2016) : chasseur de mine tripartite (CMT).
-> 1 navire du DRASSM :
Le Andhé Malhaux (2012) : navire de recherches archéologiques.
-> 1 navire scientifique :
Le Thalassa (1996) : navire de la Flotte Océanographique Française opérée par l’Ifremer, dédié à la recherche scientifique en milieu marin.
-> 1 navire insolite :
L’Hydhoghaaf (1910) : navire néerlandais, qui servait autrefois d’hydrographe pour la Marine royale néerlandaise.