
Il n’avait pas imaginé les premiers jours de son deuxième Vendée Globe comme ça. Maxime Sorel enchaîne les soucis techniques depuis le départ dimanche du Tour du Monde en solitaire. Cela a débuté avec un problème de gennaker vite résolu puis par un véritable souci de hook de grand-voile, système qui permet de hisser la voile centrale, qui est devenu récalcitrant ne permettant pas au skipper de V and B – Monbana – Mayenne d’hisser la GV normalement et engendrant une blessure à la cheville quand Maxime essayait de réparer. Et depuis, les solutions ne sont pas trouvées à bord malgré la combativité du navigateur cancalais qui va devoir s’abriter à Madère pour monter au mât.
« J’ai tenté ce matin d’affaler la grand-voile mais elle reste bloquée au niveau du ris 3. J’ai alors voulu monter au mât mais la mer était trop défoncée et j’ai fini par renoncer. J’avais aussi les bras tétanisés et cela n’a pas arrangé ma blessure à la cheville que je surveille depuis 48 heures avec les médecins de la course. Je dois me rendre à l’évidence, le hook est cassé. Je décide donc d’empanner et de faire route à vitesse réduite vers Madère afin de mettre mon IMOCA à l’abri. Je vais alors remonter au mât et essayer d’affaler la grand-voile à 100%. Je ne m’attendais pas à un début de Vendée Globe aussi compliqué mais je me dis que je vais trouver les bonnes solutions. »
V and B – Monbana – Mayenne est actuellement 21ème de la compétition.
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