Coup dur pour le skipper britannique Sam Goodchild à bord de l’IMOCA VULNERABLE. Peu avant 13 heures, il a informé la direction de course du Vendée Globe et son équipe technique TR Racing d’un incident majeur : sa grand-voile s’est déchirée sur toute la largeur, de la chute au guindant, au niveau de la troisième latte. L'accident s’est produit lors d’un empannage intempestif sous pilote automatique, alors que le bateau naviguait dans des vents de 30 noeuds.
Contraint d’affaler sa grand-voile, Sam poursuit sa route avec son J2 et son J3 en ciseaux à l’avant. Jusqu’à l’incident, il bataillait pour la 4? place avec Jérémie Beyou (Charal), à la latitude d’Itajaí au Brésil. Véritable révélation de cette édition du Vendée Globe, Sam, qui a dominé à plusieurs reprises les débats en début de course, n’a désormais qu’un objectif : rallier Les Sables-d’Olonne en sauvant une place honorable pour sa première participation.
Sam Goodchild explique :
« Je passais la dépression au large des Açores, on venait de dépasser le plus fort du vent et de la mer, quand on a subi un double empannage sous pilote, dans une risée avec la grand-voile choquée. Elle a fait un tour de bastaque, brisant des lattes et se déchirant en deux morceaux. La déchirure est assez haute, donc je ne peux pas prendre de 3? ris, mais une réparation reste possible. Pour l’instant, les conditions avec 30 noeuds de vent et de la mer ne s’y prêtent pas. Je vais continuer vers l’Est et tenter de réparer plus tard.
Cela change complètement mon Vendée Globe. Mon objectif est désormais de ramener le bateau à bon port. Si je ne peux pas réparer, il faudra attendre que le vent soit favorable pour rentrer comme je le pourrai. Cette dépression, si près de l’arrivée, on ne la voulait pas. Mais elle était là. J’ai joué et j’ai perdu. C’est une autre histoire qui commence. On ne lâche rien. »
À la mi-journée, en ce 72? jour de course, Sam Goodchild occupait la 5? position, à 24 milles de Charal et à 1 200 milles des Sables-d’Olonne.
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