
La compétence la plus importante en natation libre est la capacité d'adaptation. Les bons nageurs en eau libre savent modifier leur nage en fonction des conditions !
1/ S'acclimater
Selon la période de l'année, l'emplacement géographique et la taille de la masse d'eau, la température de cette dernière est sujette à des variations de -1 à 30°C ! Il est aisé de s'y glisser quand sa température avoisine la partie supérieure des 20 à 30 degrès, mais les températures plus froides, comme celles de l'océan Atlantique nord ou de certains des Grands Lacs, peuvent être déconcertantes, tant mentalement que physiquement. Bien que le port d'une combinaison de plongée puisse réduire considérablement cette réaction, il ne l'élimine pas entièrement.
Pour vous préparer au "choc initial", prenez des douches froides ou immergez-vous dans des bains froids en inspirant régulièrement. Bien que le simple fait de se tenir debout ou de s'asseoir dans de l'eau glacée ne reproduise guère l'expérience de la natation, c'est un excellent exercice qui rendra moins éprouvante l'expérience de la baignade en eau libre.

2/ Varier son style de course
Des conditions variables appelent des styles de nage différents. Dans une eau particulièrement agitée, des coups de bras courts et peu profonds plutôt que de longs coups profonds peuvent grandement vous aider à rester plus en surface et à éviter d'être ballotté par les vagues. Dans des conditions plus paisibles, ou si la houle vous seconde, des tractions plus longues et plus profondes peuvent être plus efficaces. Lors de l'entraînement, pratiquez cette variation dans la piscine en alternant des tractions longues, douces et profondes et des tractions courtes et peu profondes.
Bonus : le fait de mélanger vos mouvements peut également atténuer la pression, particulièrement sur vos épaules.
3/ La respiration alternée
La plupart des nageurs favorisent un côté de respiration, mais une fois en eau libre, se fier à une respiration unilatérale peut être source de problèmes. La variabilité du vent, des vagues, de la houle et du courant peut rendre la respiration désagréable et, dans certains cas, impossible si vous privilégiez un seul côté. Ne vous fiez pas au même schéma de respiration que celui que vous vous êtes fixé dans la piscine. Apprendre à respirer confortablement des deux côtés et à retenir sa respiration pendant plusieurs coups peut réduire la panique au cas où vous devriez sauter une respiration ou avoir le visage plein d'eau ! Développez cette compétence en pratiquant la respiration irrégulière pendant que vous nagez des longueurs.
Ne pas céder à la panique !
Le large est un espace vertigineux, et d'aucuns sont effrayés par ces vastes étendues. Si vous êtes confronté à ces frayeurs paralysantes, fixez-vous des objectifs pour contenir ces pensées qui vous prédisent une catastrophe imminente. Pas de panique ! Divisez votre nage en blocs de 3 coups de bras, ou engagez-vous à nager jusqu'à une certaine bouée avant de faire demi-tour. Se concentrer sur de petits objectifs vous aidera à vous détendre et, avec un peu de chance, l'expérience commencera à devenir agréable...
Avant de partir à l'assaut du large à bout de bras, consultez les prévisions METEO CONSULT Marine !