
Serviette de plage : le classique indétrônable
Impossible de passer à côté. La serviette de plage fait partie des indispensables de l’été depuis toujours. Épaisse, douce, souvent à rayures (ou avec un dauphin imprimé pour les plus audacieux), elle a été conçue pour sécher, réchauffer et accessoirement, transformer n’importe qui en burrito géant prêt pour la sieste. Le confort, c’est son domaine.
Mais cette alliée fidèle cache aussi quelques défauts : une fois mouillée, la serviette pèse son poids et se transforme en ramasse-sable officiel. Quant à la place qu’elle occupe dans le sac, inutile d’espérer y glisser autre chose sans sacrifier vos biscottes apéritives.
La fouta : la légèreté en mode chic
Face à elle, la fouta est arrivée discrètement, avant de devenir la star des plages stylées. Venue tout droit des hammams tunisiens, cette étoffe légère en coton tissé a séduit par sa simplicité : fine, souple, élégante, elle se roule en quelques secondes et se glisse dans le sac comme si de rien n’était. Sa capacité à sécher rapidement (et sans embarquer la moitié de la plage sous forme de sable) en fait une alliée redoutable pour les vacanciers nomades.
Autre atout de taille : la fouta est un vrai caméléon. Drap de plage le matin, paréo improvisé en journée, nappe pour pique-nique, plaid du soir... elle s’adapte à toutes les situations, tout en gardant ce petit look bohème qui sent bon l’été.
Confort ou praticité : il faudra choisir
Le dilemme est là : d’un côté, la serviette de plage offre un confort inégalé pour les amateurs de siestes prolongées, avec son épaisseur moelleuse et son côté cocon rassurant. De l’autre, la fouta joue la carte de la légèreté et de la mobilité. Elle sèche en un éclair, se débarrasse du sable d’un simple coup de main et laisse de la place pour tout le reste dans le sac.
Pour les familles qui passent la journée installées, la serviette reste une valeur sûre. Pour ceux qui préfèrent enchaîner les balades et les baignades improvisées, la fouta devient vite indispensable.

Style : la revanche de la fouta
Sur le terrain du look, il faut reconnaître que la fouta a pris une longueur d’avance. Rayures subtiles, teintes naturelles, franges tressées... elle transforme la moindre photo en carte postale. Elle plaît autant aux amateurs de design qu’aux vacanciers qui veulent un accessoire utile sans sacrifier le style. La serviette, plus classique, assume son côté fonctionnel et familial, mais accuse un léger retard côté élégance.
Le recyclage intelligent : quand la fouta prolonge les vacances
On connaît tous la serviette qui finit reléguée au fond d’un placard, tachée de crème solaire et jamais vraiment sèche. La fouta, elle, s’invite aussi à la maison : jetée sur un canapé, en nappe d’été, ou même en paréo improvisé. Un accessoire tout-terrain qui prolonge les vacances sans effort, et qui ne demande qu’à servir bien après la fin de la saison.
Faut-il vraiment choisir ?
Au final, il n’y a pas de vainqueur absolu. La serviette de plage reste indétrônable pour les puristes du farniente qui aiment leur confort sans compromis. La fouta, elle, séduit ceux qui veulent voyager léger, bouger facilement et emporter un accessoire qui s’adapte à toutes les envies.
L’été est assez long pour passer d’un camp à l’autre : serviette pour les après-midis lecture, fouta pour les journées nomades. Après tout, l’important, c’est de garder les pieds dans le sable.