
Malgré un samedi à oublier, marqué par des départs manqués et un manque de rythme, les Français ont démontré une vraie force de caractère dès la reprise des courses du dimanche. Le F50 tricolore a remporté la sixième manche avant de terminer deuxième de la septième, retrouvant ainsi son niveau de jeu et sauvant un Grand Prix qui semblait mal engagé.
Quentin Delapierre, pilote de l’équipe de France SailGP : "C’était nécessaire aujourd’hui et on a rectifié le tir en prenant de bons départs et on a enchaîné 3 bonnes courses. Ça fait la plus grosse remontée de l’équipe. Malgré tout on peut pas dire que ce soit un Grand Prix satisfaisant, hier on est passé à côté, et moi le premier. Mais on a montré de bonnes choses et il faut vite se tourner vers Abu Dhabi pour aller chercher la gagne."
Philippe Mourniac, le coach de l’équipe de France ajoute : « L’équipe de coachs n’a pas beaucoup dormi cette nuit pour trouver des solutions. Comme on a accès à toutes les datas des équipes, de plus en plus d’équipages sont sur le même mode opératoire, notamment les Danois hier qui ont fait exactement ce que l’on voulait faire. Le gros problème d’hier c’est que nous avons eu une mauvaise appréciation de ce que l’on appelle le "time to kill", les secondes qu’il faut griller avant de lancer la machine à fond et globalement on a toujours été en retard. Donc ce qu’il faut c’est retrouver de l’agressivité. En tout cas génial d’avoir su rebondir comme ça aujourd’hui . Ça revigore tout le monde après une journée très difficile. Le niveau de la flotte progresse énormément, mais on reste convaincu de notre potentiel, y compris dans le petit temps. À Abu Dhabi, on voudra confirmer notre capacité à jouer aux avant-postes ».
Cette réaction positive conforte l’équipe de France SailGP à l’approche du dernier Grand Prix et de la Grande finale de la saison, prévue à Abu Dhabi fin novembre. Les tricolores comptent capitaliser sur le travail fourni ces dernières semaines pour reprendre l’avantage sur les départs et confirmer sa progression dans toutes les conditions de vent, notamment dans le petit temps.
Avec une flotte plus homogène que jamais le niveau général est fortement monté rendant le championnat plus palpitant que jamais.