
A l’approche de la Fête du Nautisme, organisée les 25 et 26 mai par la Fédération des industries nautiques (FIN), le Figaro Nautisme vous propose de découvrir chaque jour une pratique qui a le vent en poupe. Après le longe-côte lundi, nous partons aujourd’hui à la découverte du kayak de mer.
Polyester, kevlar et polyéthylène ont remplacé les peaux de phoque ou d’éléphant de mer utilisées par les esquimaux mais le kayak de mer contemporain est resté très proche de l’embarcation d’origine : rapide, effilé, doté d’une faible tirant d’eau, pointes relevés et fines permettant de fendre les vagues propulsé par une pagaie double pour garder sa stabilité. Le kayak de mer, qui a évolué en longueur, est le support idéal pour explorer le littoral par la mer. En plein développement partout dans le monde, cette discipline peut se pratiquer partout sur nos côtes, de la Bretagne à la Corse en passant entre autres par les Calanques. C'est d'ailleurs à bord d'un kayak de cinq mètres de long que la navigatrice bretonne Anne Quéméré a décidé de marcher sur les traces des grands explorateur et de tenter de franchir en solitaire le Passage du Nord-Ouest d'Ouest en Est. Si le kayak de mer n’est pas un sport difficile en soi, mieux vaut être encadré par un professionnel lors d’une première sortie en mer et ne pas trop s’éloigner des côtes. Des initiations seront proposées sur certains sites lors de la Fête du Nautisme le week-end prochain.
Une cinquantaine de clubs proposent cette activité en France, qui attire 1.000 compétiteurs dont environ 150 femmes. De nombreuses courses régionales, nationales et internationales sont organisées à l’année sur le littoral français. Aujourd’hui, l’Ocean Racing regroupe les courses de longue distance en mer, pouvant aller jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres ouvertes aussi bien aux équipages individuels qu’aux équipages. La durée de la course peut varier en fonction des catégories et des conditions de mer, le vent arrière étant privilégié. Le parcours est expliqué avant le départ lors d’un briefing. Ensuite, à chacun de trouver la meilleure stratégie en fonction des courants, des vents, des marques de parcours et de sa condition physique. Pour espérer l’emporter, il faut savoir allier technicité, forme physique et mental tout le long de la course.
LIRE AUSSI :
Anne Quéméré à l’assaut du passage du Nord-Ouest
Tony Estanguet : « Mon livre m’a aidé à tourner la page »
Le site de la Fête du Nautisme