Bien choisir son gilet de sauvetage

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Par Nautisme.com

Il n’existe pas de gilet de sauvetage universel. Il doit tout d’abord être choisi en fonction de votre navigation, ensuite il faut tenir compte du matériau qui le compose. Quant au système de gonflage automatique, deux systèmes sont présents.

Il n’existe pas de gilet de sauvetage universel. Il doit tout d’abord être choisi en fonction de votre navigation, ensuite il faut tenir compte du matériau qui le compose. Quant au système de gonflage automatique, deux systèmes sont présents.

Les matériaux utilisés
Un gilet est soumis, suivant l’utilisation que l’on en fait, à diverses agressions. Dans tous les cas, il doit être résistant aux UV, à l’eau de mer et à la chaleur. Vient ensuite l’insensibilité à la corrosion, à l’abrasion et aux hydrocarbures. Pour cela, on trouve des gilets avec une housse extérieure en polyester pour une utilisation polyvalente, en polyamide enduit polyuréthane pour une haute résistance ou encore 100% polyester enduit PVC pour une utilisation intensive. Pour les sangles, c’est le polypropylène pour les gilets standard ou le polyester pour les gilets avec harnais intégrés.


Les systèmes automatiques de déclenchement
Les systèmes automatiques se déclenchent au contact de l’eau. Cette fonction est remplie soit par une pastille de sel qui se dissout au contact de l’eau et libère le percuteur, soit par un système hydrostatique. Ce dernier fonctionne sous l’effet de la pression de l’eau qui agit sur une membrane actionnant le percuteur. Lorsque le porteur s’enfonce dans l’eau, la pression augmente, la membrane laisse passer l’eau et le gilet se gonfle automatiquement. Ce système présente l’avantage de ne pas se déclencher accidentellement lorsque le gilet est soumis à des projections d’eau, par exemple, une vague. Mais, attention, il y a certaines limites, par exemple lorsque l’on porte des vêtements de mer qui assurent une flottabilité. Là, on est rapidement sur le dos et la pression n’est pas suffisante pour activer le système hydrostatique ou au minimum cela le retarde. Là, la solution est d’utiliser le système manuel présent sur tous les gilets de même que le buccal. Toutefois, lorsque l’on saute dans l’eau ou que l’on est éjecté, la soupape hydrostatique se déclenche sans problème.

 

Vérification du système de gonflement
Il n’existe pas de réglementation pour la révision des gilets. L’utilisateur doit donc vérifier régulièrement l’ensemble du gilet et le système de gonflement. En premier, il faut s’assurer que la bouteille de gaz est pleine, ne présente pas de trace de rouille et est bien vissée. Pour les modèles équipés de pastille de sel cette dernière doit être propre et complète. S’il manque du sel ou s’il se désagrège, il faut la changer. Pour les systèmes hydrostatiques, en principe, il y a une date de péremption. Sur les gilets équipés d’une tête automatique Pro-Sensor (Plastimo) un témoin de fonctionnement (vert ou rouge) permet de visualiser facilement si la tête est opérationnelle (vert) ou si la bouteille est percée, dévissée ou partiellement vide (rouge). Les fabricants recommandent une révision en usine ou simplement faite par un agent agréé tous les deux ans. Celui-ci doit regarder l’état général du gilet, gonfler manuellement (sans utiliser la bouteille de gaz) la chambre, s’assurer de son étanchéité et vérifier le système de gonflage (bouteille, tête de percussion, pastille de sel ou hydrostatique). Des points que tout plaisancier doit pouvoir effectuer lui-même. Le seul point délicat est la bouteille de gaz. Si elle ne présente aucun signe extérieur d’usure par exemple de la rouille, il est bien de la peser avec précision pour vérifier la présence de gaz : pour une 100 N le poids est de 24 g, pour 150 N de 33 g et pour 275 N de 60 g. A titre indicatif, une tête de percussion hydrostatique Hammar doit être remplacée tous les 4 à 5 ans. Une tête à pastille de sel est plus sensible. Si le gilet est entreposé dans un endroit sec, ce qui est recommandé, elle n’a pas de raison de se désagréger. S’il est dans un endroit humide, là, il y a risque de désagrègement partiel du sel, ce qui entraine bien souvent de la corrosion au niveau de la bouteille. Si c’est le cas, il faut la remplacer.
 

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L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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METEO CONSULT est un bureau d'études météorologiques opérationnel, qui assiste ses clients depuis plus de 30 ans. Les services de METEO CONSULT reposent sur une équipe scientifique de haut niveau et des moyens techniques de pointe. Son expertise en météo marine est reconnue et ses prévisionnistes accompagnent les plaisanciers, les capitaines de port et les organisateurs de courses au large depuis ses origines : Route du Rhum, Transat en double, Solitaire du Figaro…