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Après la Bénodet-Martinique, la transat 2013 de la classe Figaro s'élancera de Brest, toujours vers Fort-de-France.
La trève hivernale sera plus courte cette année pour les skippers de la classe Figaro avec le départ de la Transat Bretagne-Martinique programmé le 17 mars, à Brest. "Nous souhaitions rester en Bretagne, pose tout d'abord Pierre Bojic, directeur général de Pen Duick. Et le maire de Brest souhaitait accueillir une grande course océanique". La métropole finistérienne dispose de nombreux atouts: "une rade sublime, une situation de pointe et de porte océanique, un port duquel on peut sortir par tous les temps". C'est aussi une ville économiquement importante avec un large bassin de population. A l'image de Bordeaux pour le départ de la Solitaire du Figaro, elle correspond à la volonté de Pen Duick d'installer ses courses dans des villes importantes pour séduire les partenaires. Brest succède à une longue liste de villes de départ pour cette transatlantique: Saint-Nazaire , Belle-île-en-mer et Bénodet. Cette fois-ci, Pierre Bojic espère installer un itinéraire durable.
De l'hiver au soleil
Brest inaugurera le village de course le 8 mars avec le regard tourné vers le soleil de la Martinique. "La Bretagne et la Martinique ont créé des liens forts, il était important pour nous de les conserver", assure Pierre Bojic. Lors de la dernière édition, en 2011, la course s'était terminée en 16 jours mais cette année, les organisateurs visent 18 à 20 jours. « Cette transaltantique permettra aux skippers d'affiner les derniers réglages", précise Pierre Bojic. Morgan Lagravière, champion de France en titre de la course au large, se réjouit de commencer la saison par une vraie course hauturière.
Lors de la dernière édition, l'épreuve a été remportée par Thomas Rouxel sur Bretagne - Crédit Mutuel Performance.
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