Coupe de l’America 2024 : les forces en présence

La 37e édition de la coupe de l’America se tient du 22 août au 27 octobre 2024 à Barcelone. Au programme, des régates préliminaires, la Louis Vuitton Cup, la Youth America’s Cup et la Women’s America’s Cup et bien sûr la coupe de l’America à proprement parler à partir du 12 octobre. Un « defender » et cinq « challengers » vont s’opposer pour s’emparer ce qui est le plus vieux trophée sportif en jeu… Petite revue des forces en présence pour être à même de suivre cet évènement majeur et à ne surtout pas manquer !

Un « defender »…
Après un premier défi lancé en 1988, la Nouvelle-Zélande est devenue un des acteurs majeurs dans le monde impitoyable de la « Cup » jusqu’à la victoire de 1995. Un premier succès qui en a appelé d’autres en 2000, 2017 et 2021. Le pays peuplé de seulement 5 millions d’habitants a donc réussi l’exploit de remporter quatre fois l’America’s Cup, contre deux fois pour la Suisse (9 millions d’habitants), une fois pour l’Australie (26 millions d’habitants) et 29 victoires pour les USA (et… 333 millions d’habitants !). Ce qui démontre, s’il était nécessaire, que le nombre de bons marins, d’architectes talentueux et de constructeurs géniaux ne dépend pas du nombre d’habitants d’un pays !


L’actuel « defender » néo-zélandais a donc remporté la coupe en 2017 face aux Américains, a brillamment défendu son titre en 2021 en Nouvelle-Zélande et revient en 2024 – toujours en tant que tenant du titre - comme un véritable épouvantail, l’équipe à battre et le favori des bookmakers. Incontestablement Taihoro est l’un des bateaux à suivre et Team New-Zealand, le candidat plus que sérieux à sa propre succession… L’équipe est dirigée par Grant Dalton et le skipper Peter Burling est l’un des tout meilleurs au monde, tout comme Nathan Outteridge, l’autre barreur du bateau. Quant au team « technique », il est managé par Dan Bernasconi, ancien ingénieur F1 chez MacLaren. Team New Zealand a les talents, l’argent, le règlement (qu’il a imposé en tant que « defender » - il s’est notamment octroyé le droit de participer aux deux Round Robin pour jauger ses adversaires) et les compétences pour garder « sa » coupe…

… et cinq « challengers »
Le format de la coupe de l’America est clair depuis l’édition de 1970 : les « challengers » se disputent le droit d’affronter le « defender » lors d’une compétition préliminaire appelée cette année encore « Louis Vuitton Cup ». Ces régates entre « challengers » se disputent à Barcelone du 29 août au 7 octobre. Les cinq « challengers » s’affrontent lors de deux Round Robin du 29 août au 8 septembre (avec, selon le protocole, la participation du « defender » néo-zélandais pour ces deux premières séries de régates). Le « challenger » qui marque le moins de points est éliminé. Les quatre meilleures équipes de « challengers » s’affrontent ensuite en demi-finale du 14 au 19 septembre. Les deux meilleurs teams se retrouvent en finale qui se déroule du 26 septembre au 7 octobre. Le vainqueur est celui qui remporte sept victoires. Il devient le « challenger » officiel et obtient ainsi le droit d’affronter Team New-Zealand, le « defender », pour le gain de la 37e America’s Cup.
En lice, dans cette compétition des « challengers », nous allons retrouver cette année les Anglais de Ineos Britania, les Suisses de Alinghi Red Bull Racing, les Italiens de Luna Rossa Parada Pirelli Team, les Américains de American Magic et enfin les Français de Orient Express Racing Team.

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L’équipe anglaise est celle qui compte le plus de médaillés Olympiques… Clairement l’une des favorites pour la Louis Vuitton Cup ! © Ivo Rovira / America's Cup

Les Anglais veulent récupérer la « Cup »
La coupe de l’America est, à l’origine, anglaise. Et ce sont les Britanniques qui ont mené le plus de défis pour tenter de récupérer, ce qu’ils considèrent comme « leur bien », depuis 1851. Le défi anglais est mené pour la troisième fois consécutive par Sir Ben Ainslie, l’un des tout meilleurs marins de sa génération. Le Royal Yacht Squadron est aussi le « challenger of record », le premier yacht club à avoir lancé un nouveau défi au vainqueur de la précédente édition. « Challenger of record » et « defender » définissent ensemble, les règles de la compétition, ce qui est un avantage indéniable… Associé étroitement à l’équipe de Formule 1 Mercedes AMG Petronas, le team anglais a énormément travaillé avec les ingénieurs de la F1 et présente un bateau vraiment différent des autres. Cependant la technologie et les ingénieurs ne font pas tout pour emporter la coupe de l’America : c’est à bord du bateau anglais que l’on retrouve aussi le plus de médaillés olympiques ! Du talent pur de tous les côtés pour un bateau très typé « brise ». Reste à savoir quelle sera la météo pendant la compétition…

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Vainqueurs lors de leur première participation en 2003, les Suisses ne reviennent pas vingt ans plus tard pour faire de la figuration, mais bien pour l’emporter ! © Paul Todd / America's Cup

Le retour des Suisses
Pour un pays sans façade maritime, la Suisse a tout de même emporté deux fois la coupe de l’America (dont l’édition de 2003 pour sa première participation) et ne revient pas, en 2024, pour faire de la figuration. La preuve, l’équipe suisse armée par Ernesto Bertarelli (déjà armateur des défis précédents) a aussi fait appel à un team de Formule 1, Oracle Red Bull Racing pour l’aider à imaginer l’AC 75 le plus véloce possible. Et au vu du palmarès de l’équipe de F1 en question, on peut imaginer leurs capacités à développer un bateau… très rapide ! Le skipper est bien sûr Arnaud Psarofaghis, l’un des tout meilleurs à ce poste. Les Suisses sont ceux qui ont le plus navigué avec leurs deux AC 40, mais aussi sur l’AC 75 racheté à Team New Zealand après la « cup » de 2021 puis sur leur propre bateau lancé dès avril dernier. Un avantage certain face à la concurrence, l’expérience en navigation étant primordiale sur ces bateaux très techniques.

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Sixième tentative pour les Italiens qui veulent la coupe et se donnent les moyens de la ramener (enfin) au Yacht Club du Circolo della Vela Sicilia ! © Ivo Rovira/ Americas Cup

Les Italiens toujours en embuscade
Avec les Italiens, nous voici en présence d’un team qui va forcément jouer les premiers rôles dans la compétition. En 2021, ils s’étaient inclinés de peu face aux Néo-Zed pour le gain de l’America’s Cup (7 à 3 mais après avoir longtemps fait jeu égal avec leur adversaire…). La coupe, ils la veulent depuis longtemps. Patrizio Bertelli, l’armateur du défi italien (et co-propriétaire de Prada), en est en effet à sa sixième tentative. Un record dans l’histoire de la « Cup » ! Le gros avantage de l’équipe italienne est d’être composée de quasiment les mêmes membres qu’en 2021. Max Sirena en team manager, James Spithill et Francesco Bruni en barreurs (et qui peuvent être associés à deux jeunes extrêmement prometteurs, Ruggero Tita et Marco Gradoni qui ont montré tout leur potentiel en AC40 en battant tous les « challengers » lors de la deuxième épreuve préliminaire à Djeddah en décembre 2023) et Philippe Presti comme coach. Luna Rossa va forcément enflammer le cœur des Tifosi. Jusqu’à ramener – enfin – la « Cup » en Italie ? C’est toute la question. Un défi qui a tout pour l’emporter !

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Les Américains ne viennent jamais sur l’America’s Cup sans l’objectif clairement affiché de l’emporter. 2024 ne déroge pas à la règle et le défi American Magic porté par le légendaire New York Yacht Club a tout pour faire une compétition remarquable. © Alex Carabi / America's Cup

Des Américains toujours dangereux
Retour aux origines avec ce défi américain porté par le légendaire New York Yacht Club, celui qui a détenu la « Cup » de 1851 à 1983, réussissant l’exploit unique dans l’histoire du sport de conserver son trophée à 24 reprises. Comme pour les Italiens de Luna Rossa, on retrouve la même équipe américaine qu’en 2021, toujours menée par Terry Hutchinson. Mais l’Américain a décidé de se consacrer à son rôle de team manger et de laisser le titre de skipper à… Tom Slingsby (champion olympique de Laser en 2012, vainqueur de l’America’s Cup en 2013, multiple champion du monde, triple vainqueur du circuit SailGP…) qui a été débauché et partagera la barre (les barreurs ne changent plus de coté sur les AC75, il faut donc deux barreurs d’un niveau identique) avec Paul Goodison, le seul à avoir réussi à challenger Slingsby en Laser. Là encore, une équipe redoutable avec un bateau dont chaque détail a été optimisé. Le choix des Américains ? Un positionnement du barreur et du régleur côte à côte pour une communication et une synchronisation parfaite mais aussi des « cyclistes » (ceux qui pédalent dans la coque pour générer l’énergie à bord à la force des mollets) en position allongée…

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La France est de retour sur la « Cup » avec l’étiquette « d’outsider ». Une équipe qui a un vrai potentiel et a gagné beaucoup de temps (et d’argent) en rachetant le « design package » des Néo-Zélandais. La surprise de la Louis Vuitton Cup ? On l’espère !!© Paul Todd / America's Cup

Un Team France qui a une carte à jouer !
Dernier défi inscrit, le challenge français est aussi celui qui a le budget le plus limité. Mais l’intelligence de Stéphane Kandler et de Bruno Dubois, qui ont respectivement mené les défis français de 2007 et de 2017, a été d’acheter le « design package » du « defender » néo-zélandais. Cette option – très critiquée par les autres « challengers » - permet au Team France de partir de la base de travail des designers des bateaux qui ont gagné les deux dernières éditions en réalisant un gain de temps incroyable et de substantielles économies ! Le défi français a marqué les esprits en gagnant la toute première régate officielle en AC 40… Mais l’équipe va manquer de temps de navigation sur l’AC 75, mis à l’eau après ses concurrents, et n’est clairement pas la favorite sur les pontons de Barcelone. Mais, dans la « Cup », les favoris sont souvent tombés face aux outsiders…

Comment suivre l’évènement ?
L’épicentre de la 37e America’s Cup est le front maritime de Barcelone, entre le vieux port, le port Olimpic et port Forum. Les régates sont programmées les après-midis à partir de 14h et jusqu’à 16h30 ou 17h, à partir du 22 août pour les régates préliminaires, du 29 août pour la Louis Vuitton Cup, le 17 septembre pour la Youth America’s Cup, le 5 octobre pour la Women’s Amrica’s Cup et enfin le 12 octobre pour la 37e édition de l’America’s Cup entre le « defender » néo-zélandais et le « challenger » officiel issu de la Louis Vuitton Cup. La zone des régates mesure 1,7 mille (3 km) de long et entre 0,5 et 0,8 mille de large (0,9 / 1,5 km).

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Si vous vous rendez à Barcelone pour suivre l’America’s Cup, voici les « spots » à ne pas manquer pour être au cœur de l’évènement.


Les bases des différents teams sont situées à Port Vell et elles sont logiquement interdites au public. Mais il reste possible d’admirer le travail des équipes à distance et, qui sait, obtenir le droit d’approcher…
Pour assister aux régates, vous pouvez embarquer à bord de bateaux qui ont l’autorisation de naviguer dans une zone assez proche des régates. Si vous souhaitez venir assister aux compétitions avec votre propre bateau, il est indispensable de l’enregistrer auprès de l’organisation et surtout de respecter les règles. Vous pouvez aussi réserver directement une place de port pour votre bateau selon sa taille (plus de 23 m ou moins de 23 m).


Mais nul besoin d’être sur l’eau pour vivre la « Cup ». La Plaça de la Rosa dels Vents permet de suivre les équipes lorsqu'elles entrent et sortent du port avant et après la course. Les plages de San Miguel, Barceloneta et Somorrostro, avec leur sable fin et leurs eaux chaudes, constituent également de bons points de vue pour observer les courses.
Les fan zones sont situées Plaça del Mar et Bogatell. Elles offrent une vue directe sur la zone des régates et sont équipées d’écrans géants. L’accès à ces fan zones est entièrement gratuit. Elles ouvrent leurs portent à midi.

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La zone des régates : il faut soit embarquer sur un bateau autorisé à approcher, soit enregistrer votre propre bateau pour avoir le droit d’approcher et de voir débouler les AC75 à près de 100km/h…


L’« America’s Cup Village » situé le long du Moll de la Fusta est bien sûr l’endroit idéal pour suivre les différentes régates des compétitions. Il est ouvert de midi à 22h, et même 23h certains soirs. Là encore, l’accès est gratuit, mais le nombre de visiteurs limité, il faut donc prévoir de venir tôt pour s’assurer une place. Il n’y a pas de vue directe sur les régates, mais plusieurs écrans géants retransmettent en direct ce qui se passe sur l’eau. On y trouve de quoi se restaurer, et de nombreuses activités…

Pour en savoir plus sur Barcelone, retrouvez notre article dans nos carnets de voyage.

Et si vous ne pouvez pas vous rendre sur place, pas de panique, vous pourrez, comme près d’un milliard de téléspectateurs qui ont suivi la 36e édition de l’America’s Cup en 2021, suivre les régates sur vos écrans préférés.
En France, cela se passe sur Canal+ ou sur Eurosport ou directement sur le site de l’America’s Cup ou encore sur Youtube.

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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