Vendée Globe : Fabrice Amedeo, un marin engagé contre la pollution des océans

L’actualité de l’ONU : une prise de conscience globale sur la pollutionLa pollution marine, qui représente une des thématiques cruciales discutées lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, constitue une menace directe pour les écosystèmes et la biodiversité. Dans ce contexte d’urgence environnementale, Fabrice Amedeo contribue, depuis son poste avancé en mer, à documenter et étudier cet enjeu à l’échelle mondiale.
Un skipper-chercheur engagé : collecter des données au cœur des océansAvec un engagement fort pour la science, Fabrice embarque depuis plusieurs années un dispositif scientifique de pointe à bord de son IMOCA Nexans – Wewise. Durant ce Vendée Globe 2024, il collectera des données essentielles sur la qualité de l’eau (microplastiques, température, salinité, CO2, ADNe) dans des zones parfois inaccessibles aux scientifiques. Celles-ci permettront d’approfondir la compréhension de la pollution des mers et de son impact sur la vie marine.
Ce projet scientifique complet et inédit sur un Vendée Globe se poursuivra de retour à terre avec les analyses de filtres microplastiques à l’Ifremer et l’université de Bordeaux, les analyses de filtres d’ADN environnementales à Cawthron Institut en Nouvelle Zélande.
L’investissement du skipper et de ses partenaires va également se poursuivre via son fonds de dotation Ocean Calling avec le financement d’un technicien à l’université de Bordeaux et l’Ifremer pour analyser les filtres issus des campagnes de mesures et, à terme, le financement d’un doctorat dédié à ces sujets.
Retour sur les résultats du Vendée Globe 2020Lors de la précédente édition, Fabrice Amedeo avait récolté des données qui ont révélé des niveaux préoccupants de microplastiques même dans les eaux les plus isolées de la planète. Ces analyses, présentées en octobre dernier, mettent en lumière une omniprésence des microplastiques dans l’océan, une diversité des polymères, une explosion du nombre de petits microplastiques de 100 à 30 microns (70 fois plus que les plus gros microplastiques de 300 microns à 100 microns), ainsi qu'une omniprésence des fibres de celluloses.
Ces résultats ont sensibilisé le grand public et nourrissent les travaux de scientifiques, soulignant l’importance de la mobilisation collective pour préserver les océans.Retrouvez chaque jour notre analyse météo de la course avec METEO CONSULT Marine dans notre dossier spécial Vendée Globe.