Sainte-Lucie, le joyau des Iles-du-Vent

Facilement accessible depuis la Métropole via la Martinique, Sainte-Lucie fait partie des destinations caribéennes encore préservées du tourisme de masse. Baignée par un climat tropical chaud et humide, l’île, qui affiche une température annuelle moyenne de 26°C pour une température de l’eau oscillant entre 26 et 28°C, se visite à toutes les saisons, même si la meilleure période pour s’y rendre est comprise entre janvier et avril. De décembre à mai, les températures oscillent entre 18 et 29°C, alors que de juin à novembre, elles varient de 23 à 35°C. Mieux vaut cependant éviter la saison des ouragans en août et septembre.
« Sainte-Lucie reste une île préservée, plus chic que la Martinique ou la Guadeloupe. C’est d’ailleurs la seule île antillaise inscrite au Patrimoine de l’Humanité, souligne Isabelle Coornaert, directrice de l’Office du Tourisme de Sainte-Lucie. Les ressortissants français n’ont pas besoin de passeport pour s’y rendre, une carte d’identité suffit. L’Euro y est généralement accepté ». Porte d’entrée des Caraïbes, l’île de 27 milles de long sur 14 de large, qui attire une clientèle majoritairement britannique et américaine, peut se targuer d’être une destination convenant aussi bien aux amoureux de la nature qu’aux amateurs de plaisance et de sports nautiques. « On retrouve à Sainte-Lucie un mélange d’anses naturelles magnifiques, de forêts primaires, de pitons rocheux que l’on peut escalader ou encore de superbes sites de plongée et des grottes sous-marines, poursuit Isabelle Coornaert. Sainte-Lucie, est un mélange de la beauté de la Réunion, de la gentillesse des habitants de l’île Maurice, de la faune et de la flore exceptionnelles de Madagascar. On y retrouve de nombreuses espèces endémiques ».
Une escale incontournable de la Caraïbe
Bien connue des plaisanciers explorant les eaux caribéennes pour ses nombreuses baies et ports abrités, Sainte-Lucie, bordée à l’Ouest par la mer des Caraïbes et à l’Est par l’océan Atlantique, offre des conditions de navigation idéales pour les amateurs de voile grâce aux alizés chauds qui balayent l’île tout au long de l’année. De novembre à mai, les vents dominants de Nord-Est soufflent de 15 à 25 nœuds, alors que de juin à octobre, les conditions sont plus calmes avec des vents de 10 à 20 nœuds. De nombreux loueurs de bateaux y possèdent d’ailleurs une base. Si l’île constitue un excellent point de départ pour une croisière dans les Grenadines ou une escale de choix pour les plaisanciers quittant la Martinique, Sainte-Lucie mérite également qu’on s’y attarde plus longuement pour découvrir ses baies, ses plages et son patrimoine naturel et culturel. À commencer par ses deux célèbres baies, Rodney Bay et Marigot Bay.
La première, située à la pointe Nord de l’île à l’abri dans un lagon, faisait office par le passé de base pour la Royal Navy. Aujourd’hui, sa marina, qui dispose de 230 places, accueille de nombreux plaisanciers ou pêcheurs au gros, ainsi que de luxueux complexes hôteliers et de nombreuses infrastructures touristiques. C’est également là qu’arrive l’ARC, le plus grand rallye transatlantique à la voile du monde, qui part des Canaries pour arriver à Rodney Bay. « Le parc national de Pigeon Island, situé à proximité, accueille chaque année au mois de mai le cinquième festival de jazz du monde. On y vient également pour faire la fête tous les vendredis soirs », précise Isabelle Coornaert.
De son côté, Marigot Bay, située le long de la côte Ouest, est un véritable havre de paix pour les voiliers. « C’est une baie magnifique située dans une anse naturelle. Tous les marins qui naviguent dans les Caraïbes connaissent Marigot Bay, avance Isabelle Coornaert. On trouve dans cette grande marina très protégée une multitude de petits restaurants en bois ou encore un hôtel ». Les plus belles plages de l’île, parmi lesquelles Reduit Beach, plage de sable fin la plus animée et la plus populaire de l’île, ou encore Cas en Bas, protégée par un récif et qui attire kitesurfers et windsurfers, offriront de beaux moments de détente aux plaisanciers qui les découvriront au gré de leur navigation autour de Sainte-Lucie.